“On a privilégié l’intérêt économique au détriment de la santé publique”



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Quentin Guillemain, le président de l’badociation des familles victimes du lait contaminé aux salmonelles, dit ne pas comprendre “pourquoi l’État n’a rien fait à l’époque (…) sachant que nous ne retrouverons jamais dans quels produits ces poudres de lait ont été utilisées”.

8 000 tonnes de poudres de lait “potentiellement contaminées” produites dans l’usine Lactalis de Craon, en Mayenne, au même moment que les laits infantiles contaminés aux salmonelles, “se sont retrouvées dans nos yaourts, dans nos glaces, dans nos flans et n’ont jamais été retirées” de la vente, a accusé sur franceinfo mardi 23 octobre Quentin Guillemain, le président de l’badociation des familles victimes du lait contaminé aux salmonelles (AFVLCS).

Ces poudres de lait “ont été fabriquées dans les mêmes conditions et au même moment que les poudres de lait infantiles qui elles ont été retirées”, a souligné Quentin Guillemain. “L’État a admis ça, on a privilégié l’intérêt économique de Lactalis au détriment de la santé publique”, a-t-il regretté.

“Ce que nous ne savions pas, c’est qu’il y avait d’autres produits qui étaient fabriqués et pas simplement les produits infantiles. C’était des questions que nous posions depuis des mois”, a poursuivi Quentin Guillemain. Il ne comprend pas “pourquoi l’État n’a rien fait à l’époque et on a laissé 8 000 tonnes de produits s’écouler (…) sachant que nous ne retrouverons jamais dans quels produits ces poudres de lait ont été utilisées”, poursuit-il, parlant de “dissimulation”.

L’badociation dit s’appuyer sur des documents transmis par la préfecture de la Mayenne. Elle affirme que des salmonelles “ont été détectées dans l’environnement de l’usine et dans les produits” avant le 1er décembre 2017 et fait également état de contaminations dans l’usine de Craon entre 2005 et 2017.

Contacté par franceinfo, Lactalis souhaite “examiner ces accusations” avant d’y répondre.

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