Pari Ferrari, avantage de la 1re ligne, titre Mercedes : le Grand Prix en questions – Grand Prix du Brésil 2018 – Formule 1



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Un avantage stratégique pour Ferrari ?

Oui. En “super tendre” comme le poleman Valtteri Bottas (Mercedes) l’an dernier, Sebastian Vettel avait bondi à la corde au virage n°1 pour s’envoler vers la victoire. Samedi, le pilote de la Scuderia a opté pour la solution opposée en se qualifiant en “tendre” en Q2, comme son coéquipier Kimi Räikkönen. S’il a moins de chances de griller la Mercedes de Lewis Hamilton, en “super tendre” au coup d’envoi, l’Allemand pourra compter sur un premier relais plus long pour piéger les Flèches d’argent. Et la stratégie à arrêt unique qui se dessine ne pourra qu’augmenter ses chances de succès.

Sebastian Vettel (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Brésil 2018

Le “super tendre” représente-t-il un risque pour Mercedes ?

Oui. Les W09 avaient développé des cloques avec les “tendre” comme les “super tendre” vendredi, et la température de piste devrait être plus élevée. Les Gris s’étaient inquiétés de cette perspective et le verdict tombera en direct ce dimanche. Une sanction n’est pas à exclure, d’autant que la prudence a prévalu : l’équipe allemande a laissé pour la troisième course de suite les fameuses jantes ventilées qui avaient solutionné le problème de surchauffe arrière à partir du Grand Prix de Belgique. L’échec connu à Austin et à Mexico pourrait donc connaître une suite.

La pole est-elle déterminante ?

Pas vraiment. Seulement 14 des 34 vainqueurs sur la version actuelle du circuit sont partis en tête. Un faible taux de conversion dû en partie à la pluie qui a souvent bouleversé la course. Néanmoins, il existe bien une prime à la 1re ligne depuis 2008. A chaque fois, le futur vainqueur se trouvait sur cette rangée au départ.

Les Red Bull peuvent-elles jouer un rôle ?

A priori non. Le circuit demande des qualités trop variées au package pour faire briller la monoplace de Milton Keynes. “Nous sommes très rapides dans le secteur 2 mais malheureusement les 1 et 3 exposent nos faiblesses”, a résumé Christian Horner, le directeur d’équipe. Et si Max Verstappen s’élance cinquième, Daniel Ricciardo paie son changement de turbo en rétrogradant de sixième à onzième sur la grille. Sachant que personne n’a jamais gagné à Sao Paulo en partant au-delà de la huitième place, on devine le genre de défi qui l’attend.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix du Brésil 2018

Quelles chances pour les Français ?

Romain Grosjean (Haas) poursuit sa saison de cyclothymique : au fond du gouffre au Mexique, il est redevenu euphorique avec son 9e temps, transformé en 8e place. Après deux Grands Prix à essuyer une rafale de pénalité, Pierre Gasly (Toro Rosso) va attaquer une course dans des conditions normales, de la 9e place.

Perspective plus sombre Esteban Ocon : le sociétaire de Force India s’élance de la 18e position. A un mauvais choix de réglages s’est ajoutée une pénalité de cinq places pour un changement de boite de vitesse.

Le circuit favorise-t-il les dépbadements ?

Oui. Le circuit a livré 31 dépbadements réussis en 2015, 64 en 2016 et 37 en 2017.

Mercedes champion Constructeurs à quelle condition ?

L’équipe allemande a 55 points d’avance sur Ferrari et devra en avoir 43 à l’issue des 71 tours de course. Ce titre serait historique : ce serait seulement la deuxième fois qu’une marque remporte les deux titres cinq ans de suite, après Ferrari de 2000 à 2004.

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