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Des prix à la pompe qui ne baissent pas, un gouvernement qui ne fléchit pas, tout est réuni pour amplifier la grogne des automobilistes et des professionnels. Ce lundi une opération escargot est organisée en Haute-Savoie, à l’initiative d’entreprises de transport et du BTP originaires du Chablais, du Genevois et de la région d’Annecy afin de bloquer des axes importants. Dès 7 heures, plusieurs camions ont ralenti le trafic sur la nationale qui rejoint Ville-la-Grand à Annecy, pour ensuite poursuivre leur mouvement sur la rocade d’Annecy. Ils doivent se rendre à la préfecture dans l’après-midi.
“Cette opération escargot est un cri d’alarme, un cri du cœur contre la hausse du prix du gasoil, la mise en place de la vignette éco-taxe, etc. L’augmentation du gasoil nous touche beaucoup. On ne peut pas répercuter cette hausse sur les clients parce que, sinon, on les perd. La hausse a donc des conséquences directes sur le chiffre d’affaires de nos entreprises. Cela ne peut plus durer”, déclare Anthony Andolina, gérant de la société Transport du Léman, auprès du Dauphiné.
En un an, le prix du diesel a augmenté de 23%, tandis que l’essence a pris 14%. Ces augmentations sont en partie liées à l’évolution des cours mondiaux du pétrole, mais aussi au renchérissement des taxes: cette année, elles ont augmenté de 7,6 centimes au litre pour le diesel, et de 3,9 centimes pour l’essence.
Un mouvement national le 17 novembre
Ce mouvement des professionnels est un avant-goût de celui prévu pour le samedi 17 novembre. Des dizaines d’appels à bloquer les routes ce jour-là se multiplient sur les réseaux sociaux. Sur la page Facebook dédiée à rbadembler les volontaires, plus d’une centaine de points de blocage sont prévus dans toute la France. Les pétitions destinées à dénoncer ces augmentations continuent d’engranger des signataires. Celle lancée par Priscilla Ludosky, intitulée ‘Pour une baisse des prix du carburant à la Pompe’ compte ce lundi plus de 492.000 signatures.
Les automobilistes ont en effet du mal à croire aux arguments du gouvernement, qui explique que cette hausse des prix est nécessaire pour pbader à des moyens de transport plus propres.
Pierre Chbaderay, délégué général de 40 millions d’automobilistes explique sur BFMTV-RMC:
“L’écologie c’est toujours le drapeau vert que l’on agite quand on veut créer une taxe. Et cela suffit, si l’on imagine juste sauver la planète à travers la taxe sur les Français, on est juste dans un grand mensonge. C’est un impôt sur le droit de bosser, un impôt sur le droit d’emmener ses enfants à l’école c’est une surtaxe globale qui vient grever le pouvoir de rouler des Français et on grève au final le pouvoir d’achat”.
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