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« Vers 5 heures du matin, quand je suis allé à la boîte à lettres pour chercher le journal, j’ai découvert ma maison taguée de tous les côtés sur deux mètres de hauteur », relate l’élu, qui habite à Brumath.
Tracées à la bombe, des inscriptions haineuses contre les élus alsaciens, contre le préfet du Grand Est, et contre les migrants, étaient accompagnées d’une croix gammée. « Je ne comprends pas ce déferlement de haine, souffle Etienne Wolf, qui a été professeur de religion au collège de Val de Moder. J’ai toujours prôné la tolérance. » Par ailleurs, il badure qu’il n’y a « pas de tensions entre les communautés religieuses à Brumath ».
Jean-Luc Marx visé
L’élu a déposé une plainte. Des techniciens de la gendarmerie ont réalisé des prélèvements à son domicile dans la matinée. Il a ensuite fait intervenir une entreprise de peinture pour recouvrir les tags.
Au cours de ces dernières semaines, des inscriptions similaires ont été découvertes dans cinq autres communes du Bas-Rhin, sur des bâtiments publics. À chaque fois, le préfet du Grand Est, Jean-Luc Marx, était visé. Les 46 conseillères et conseillers départementaux du Bas-Rhin ont réagi dans un communiqué : « Les inscriptions et signes antisémites […] sont d’autant plus inacceptables qu’ils visent et menacent ouvertement des élus et des représentants de l’État dans le Bas-Rhin, écrivent-ils. L’badociation des maires du Bas-Rhin a dénoncé un « acte innommable ». Quant au président LR de la région Grand Est, Jean Rottner, a dénoncé des « actes (qui) sont contraires à l’esprit de respect de l’Autre et d’humanisme qui caractérisent nos territoires » et fait part de sa « profonde indignation ».
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé vendredi, 80 ans après la funeste nuit de Cristal et ses exactions nazies contre les Juifs en Allemagne le 9 novembre 1938, que les actes antisémites en France avaient progressé de plus de 69 % au cours des neuf premiers mois de 2018.
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