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Administratrice chez Tesla depuis 2014, l’Australienne Robyn Denholm prend la tête du conseil d’administration du constructeur de voitures électriques. Elon Musk reste directeur général.
Contraint par le gendarme boursier américain, Elon Musk lâche un peu de son emprise chez Tesla. Mercredi 7 octobre, le fabricant de voitures électriques a nommé Robyn Denholm au poste de présidente de son conseil d’administration. À 55 ans, cette Australienne aura la difficile mission de cbadiser le fantasque homme d’affaires d’origine sud-africaine, qui conserve son rôle de directeur général. Et ainsi de permettre à la société d’atteindre ses ambitieux objectifs.
Le profil
- Née en 1963
- 2007: Directrice financière de Juniper Networks
- 2014: Intègre le conseil d’administration de Tesla
- 2017: Rejoint l’opérateur télécoms australien Telstra
- 2018: Nommée présidente du conseil d’administration de Tesla
Cette pbadation de pouvoir s’inscrit dans le cadre d’un règlement à l’amiable conclu fin septembre entre Elon Musk et la Securities & Exchange Commission, qui l’accusait de manipulation de cours lors du projet avorté de sortie de la cote de Tesla – le responsable avait notamment baduré sur son compte Twitter que le financement de l’opération était “sécurisé”, ce qui n’était pas le cas.
Elle intervient également après une succession de frasques, qui ont fortement terni la crédibilité d’Elon Musk: refus de répondre à des questions d’badystes, insultes contre un spéléologue britannique, interview sur Internet conclue en fumant du cannabis…
Dans un entretien accordé mi-août au New York Times, le patron de Tesla et de SpaceX se disait épuisé après une année “atroce“, marquée par d’importantes difficultés industrielles. Robyn Denholm connaît déjà bien Tesla, dont elle est administratrice depuis 2014. “Au cours des quatre dernières années, elle nous a aidés à devenir une entreprise rentable“, souligne Elon Musk dans un communiqué. Sa nomination pourrait donc s’inscrire dans la continuité, ce que regrettent certains badystes qui auraient préféré un candidat extérieur, capable d’insuffler une nouvelle direction au sein d’un conseil dominé par des proches d’Elon Musk.
De Sydney à la Silicon Valley
Diplômée de plusieurs grandes universités australiennes, Robyn Denholm a débuté sa carrière à Sydney au sein d’un grand cabinet comptable américain. Elle rejoint ensuite la filiale locale de Toyota, puis l’éditeur américain de logiciels Sun Microsystems, avec lequel elle déménage dans la Silicon Valley. Dans ces deux entreprises, elle occupe plusieurs postes au sein des services financiers. En 2007, elle est recrutée par Juniper Networks pour devenir directrice financière.
Chez le spécialiste des équipements de réseaux, Robyn Denholm supervise notamment une importante restructuration. En 2017, elle retourne en Australie pour intégrer le groupe télécoms Telstra comme directrice opérationnelle. Il y a un mois, elle avait été nommée responsable de la stratégie et directrice financière. Elle occupera ses fonctions au cours des six prochains mois, avant de rejoindre Tesla à plein temps. “Je crois en cette société et en sa mission“, badure la nouvelle présidente, qui indique vouloir l’aider “à atteindre une rentabilité durable“. Au troisième trimestre, Tesla a renoué avec les profits, conformément aux promesses d’Elon Musk. Mais de nombreux défis demeurent, notamment augmenter les cadences de production du Model 3, le modèle d’entrée de gamme qui doit permettre au constructeur de valider sa stratégie de développement.
Une nomination encore à valider
Le choix de Robyn Denholm doit encore être validé par la SEC, qui exigeait l’arrivée d’un président indépendant à la tête du conseil. Le gendarme boursier américain n’avait cependant pas précisé si ce responsable devait venir de l’extérieur.
Aux commandes de Telstra
Ces derniers mois, la presse australienne spéculait sur une pbadation de pouvoir chez l’opérateur télécoms en difficultés. Robyn Denholm était régulièrement citée pour prendre la direction de l’entreprise.
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