Roger Federer et Paris-Bercy, un amour contrarié – Rolex Paris Masters 2018 – Tennis



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Quand on aime, on ne compte pas. Quand on aime, on ne calcule pas. Quand on aime, on sacrifie tout. Roger Federer aime Bâle, sa maison. Roger Federer aime Londres et son tournoi des Maîtres qu’il a gagné six fois, record en la matière. Deux amours inconditionnels très rapprochés dans le calendrier de l’ATP. Et, entre ces deux tournois ? Bercy, bien sûr.

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Ne cherchez pas plus loin les raisons des nombreuses absences du Suisse dans le 12e arrondissement parisien ces dernières années. Bloqué entre deux dates fondamentales de son année, Bercy a souvent été vu par Federer comme un tournoi difficile d’accès, qui intervient trop tard dans le calendrier ou trop vite après son tournoi de Bâle. Chez lui, Federer n’a presque jamais manqué à l’appel et s’est même invité à 14 reprises en finale. Pour neuf titres et les émotions qui vont avec. C’est ce qu’il a expliqué face à la presse au moment d’officialiser sa présence.

Il n’y a qu’à Monte-Carlo et Rome qu’il fait pire

Après Bâle, c’est toujours compliqué pour moi de me relever et de me dire que cela continue. Bâle, c’est comme un Wimbledon pour moi. J’ai tout donné. Mentalement, je suis souvent pris par les émotions. On a vu que c’était particulier dimanche dernier. Cela doit jouer” a-t-il avoué, histoire de faire comprendre à l’auditoire pourquoi ses présences à Paris ont été plus rares (7 éditions loupées depuis 1999). Mais, pour la première fois depuis 2015, Roger Federer sera sur le central de Bercy mercredi. Alors que doit-il attendre ?

Pas grand-chose si l’on se penche sur ses résultats à Bercy. C’est simple, Roger Federer n’a atteint la finale qu’une seule fois. En 2011 face à un certain… Jo-Wilfried Tsonga qu’il aurait pu retrouver ce mercredi. Un petit succès comparé à ce que le Suisse a récolté dans les autres tournois de cette catégorie. 5 victoires à Indian Wells, 3 à Miami, 6 à Hambourg (devenu depuis Madrid), 2 au Canada (Toronto ou Montréal), 7 à Cincinnati et 3 à Madrid (devenu depuis Shanghai). Surprenant eu égard à la surface, pourtant en adéquation avec les qualités du Suisse.

Il n’y a qu’à Monte-Carlo et Rome qu’il présente un bilan vierge. Sur terre-battue, dans des tournois qui tombent presque toujours dans l’escarcelle de Rafael Nadal. Et encore. À Monaco ou en Italie, Federer a atteint quatre fois le stade de la finale. A Bercy ? Une seule petite fois, l’année de son sacre en 2011.

Dans le détail, voici les résultats obtenus par le Suisse dans le Masters 1000 parisien :

  • Impbades : 7 fois (1999, 2004, 2005, 2006, 2012, 2016, 2017)
  • 1er tour : 1 fois (2000)
  • 2e tour : 2 fois (2001, 2009)
  • 8e de finale : 2 fois (2007, 2015)
  • Quart de finale : 4 fois (2002, 2003, 2008, 2014)
  • Demi-finale : 2 fois (2010, 2013)
  • Victoire : 1 fois (2011)

Roger Federer à Bercy en 2015

Roger Federer à Bercy en 2015Getty Images

Ici, avec les retours de Rafa et de Novak…

Et, cette année, le panorama n’est pas forcément plus enthousiasmant à l’écouter. Entre un Novak Djokovic qui marche sur l’eau et qui vise la place de numéro un mondial, un Rafael Nadal de retour qui voudra enfin remporter ce tournoi et des prétendants au Masters qui voudront engranger des points (et de la confiance), les possibilités semblent minces à première vue.

En conférence de presse, le Suisse s’est caché derrière cet argument pour apparaître davantage comme un outsider : “Ici, avec les retours de Rafa et de Novak qui sont en bonne forme, et d’autres aussi d’ailleurs et en indoor en plus… ça sera difficile, surtout avec ce que m’a réservé le tirage au sort“. Des “gros serveurs” comme il l’a expliqué qui l’ont souvent fait chuter à Bercy.

“Honnêtement, c’est tour après tour, point après point. Si je me rapproche du dernier quart du tournoi, ce sera déjà super” a-t-il ajouté. Avec quelques victoires de référence au pbadage, notamment face à des Top 10. Histoire de se préparer au mieux pour le Masters de Londres. Son vrai objectif de fin de saison. Quand on aime, on sacrifie tout. Même Bercy.

Vidéo – Di Pasquale: “Federer a besoin de Bercy pour battre des joueurs du Top 10”

04:42



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