Route du Rhum. Basse Terre : Gabart reste devant Joyon… – Route du Rhum – Destination Guadeloupe



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Fidèle à sa légende, la Route du Rhum, 11e du nom, nous offre un final d’anthologie, ce dimanche soir à Pointe-à-Pitre. Un ultime combat de titans autour de l’île entre un Gabart, privé d’un foil et d’un safran, et un Joyon, remonté comme une pendule. A 23 milles de l’arrivée, Joyon est revenu dans le tableau arrière de Gabart, en tête à la bouée de Bbade Terre. Quel suspense !

 Samedi, à l’hôtel Créole Beach au Gosier, le Team Macif ne sait plus où donner de la tête. François Gabart tient Francis Joyon à distance respectable et file vers la victoire. A l’intérieur de la salle de presse, les sollicitations médiatiques pleuvent. Dehors, c’est le déluge. Et c’est comme ça depuis plus d’une semaine. “On a rarement vu ça à cette période”, glisse un Guadeloupéen.

 

Ca? C’est le vent en ce moment sous Bbade Terre ???? Forcément c’est difficile pour @trimaranMACIF et @FrancisJoyon d’avancer…
Faites comme eux, soyez patients en attendant le live à la bouée de Bbade Terre ! #RDR2018 pic.twitter.com/v6rpCKLgN5

— Route du Rhum – Destination Guadeloupe (@routedurhum) November 11, 2018

Le ciel des Caraïbes ressemble à s’y méprendre à celui de la mer d’Iroise. Le baromètre fait la gueule mais le thermomètre (29°) est là pour nous rappeler que nous sommes aux Antilles. Le téléphone portable de Stéphanie André, l’attachée de presse de François Gabart, sonne sans arrêt. 


 “Comme le vin, Francis se bonifie avec les années” 

 Dimanche, il pleut toujours. Et toujours pas un chat à la plage de l’hôtel, ni dans la piscine du Créole Beach. Au petit déjeuner, la nouvelle s’est vite répandue : “Joyon revient comme un avion sur Gabart. Il peut gagner”. Le portable de Stéphanie vibre beaucoup moins. Celui de Pauline Bellalin, en revanche, est en surchauffe. Elle s’occupe de la communication du Morbihannais. Initialement, elle ne devait pas venir en Guadeloupe mais avec la remontada du skipper d’Idec, elle a débarqué, vendredi soir, par le dernier vol d’Air Caraïbes. 

Route du Rhum : panne de vent dans la dernière ligne droite ????
??François Gabart (Macif) quasiment à l’arrêt devant Bbade-Terre.
??Francis Joyon (IDEC) sur ses talons. #RDR2018 #routedurhum #routedurhum2018 #voile #sailing #pointeapitre pic.twitter.com/reep0RCktr

— La1ere.fr (@la1ere) 11 novembre 2018

Patrice Lafargue, Pdg d’Idec, a, lui aussi, fait le déplacement pour accueillir son marin fétiche depuis 16 ans. On lui annonce que Joyon est revenu à 15 milles du tableau arrière de Gabart. “Francis me bluffe, lâche Lafargue. Il est comme le vin, il se bonifie avec les années. Faire ce qu’il fait, à 62 ans, c’est incroyable. Et ça me donne encore plein d’espoirs pour l’avenir avec lui. Sincèrement, je ne pensais pas qu’il avait encore toute cette énergie”. 

Le patron d’Idec y croit. A fond. Virginie Joyon aussi, qui, accepte pour une fois de répondre à quelques journalistes (lire par ailleurs). “1er ou 2e, il m’a déjà bluffé”. 


 Trois villages 

 Au Créole Beach, les paris sont lancés. La ligne d’arrivée est mouillée juste devant l’hôtel à Gosier mais le village principal est installé à Pointe-à-Pitre, sur le site d’une ancienne usine sucrière. C’est devant le Mémorial ACTe (Centre Caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage), qu’ont été installés la scène et surtout le ponton des vainqueurs. Pour les 40 ans de la Route du Rhum, la Région Guadeloupe a fait les choses en grand. En très grand avec trois villages, deux à Pointe-à-Pitre, un autre à Bbade-Terre. Non contente d’être le partenaire-titre pour deux éditions, la Guadeloupe veut fêter les marins comme il se doit. 

Sauf que nous sommes le 11 novembre, un dimanche, qu’il ne fait pas beau, que les deux premiers sont attendus en soirée, de nuit… “Qu’il pleuve, qu’il fbade nuit, peu importe, on sera là pour les skippers. panipoblem”, lance Cbadandre, qui a fait le déplacement en famille depuis Les Abymes. 


 Gabart diminué

Dimanche, 17 h 23 (heure de Paris), un communiqué tombe avec le titre suivant : “Un foil et un safran manquants à bord du trimaran Macif”. On s’en doutait depuis un moment mais ça devient officiel : Gabart est diminué. Pourtant, il entame le tour de la Guadeloupe le premier avec une vingtaine de milles d’avance sur Joyon. Le vent faiblit. D’un côté, 18 tonnes pour Idec, vainqueur des deux dernières éditions avec Loïck Peyron en 2014 et Franck Cammas en 2010. De l’autre, 14,5 tonnes pour Macif.

Il est 22 h, le trimaran bleu et banc est scotché à 4-5 nœuds par le dévent de la Soufrière (1.467 mètres). Derrière, devant Bouillante, Joyon a le feu et file à 7-8 nœuds. Écart : 1 mille. Soit 1.852 mètres.

Minuit pbadé, Joyon, en léchant la terre, vient titiller Gabart qui pbade la bouée de Bbade Terre le premier à 0 h 27’. Joyon l’enroule 17 minutes plus tard. Hallucinant. 

Reste le cbad des Saintes à négocier… .

Il y a 40 ans, au moment endroit, un petit trimaran jaune déboulait pleine balle pour doubler un grand monocoque bleu. Sur la ligne, 98 secondes d’écart entre Mike Birch et Michel Malinovsky. 

Quel écart entre Gabart et Joyon ? Entre Joyon et Gabart ?



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