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«Comment pbader du niveau affiché face à la Lazio à un visage séduisant demain contre Paris ?
J’étais déçu et très énervé, jeudi. C’est l’avantage du foot, on remet ça trois jours après, quand on perd, on est content de rejouer tout de suite. On savait qu’on avait une semaine difficile, on l’a bien commencée en l’emportant à Nice, malheureusement, on n’a pas su le faire face à la Lazio. On était aussi dans une configuration particulière, on était obligés de gagner, et c’est compliqué de devoir trop s’exposer face à cette formation italienne. Maintenant, c’est retour au championnat, on reste sur deux victoires consécutives, ça serait très bien de faire la pbade de trois. On sait aussi qui on rencontre. Une équipe qui a fait dix sur dix, qui a trente points, un carton plein, avec trois buts de moyenne par rencontre, qui doit rester sur deux 5-0 sur les deux derniers matches de championnat, qui en a mis cinq à Lyon, quatre à Saint-Etienne. La présentation de l’adversaire est faite.
Pourrez-vous compter sur Florian Thauvin ?
On espère récupérer notre meilleur buteur. On verra après l’entraînement.
Vous venez de prolonger, comme Andoni Zubizarreta, quel est votre sentiment ?
Je suis très fier et très honoré de continuer l’aventure, je suis arrivé avec Jacques-Henri Eyraud et Frank McCourt, j’badocie aussi Andoni Zubizarreta. C’était il y a deux ans, c’est incroyable comme le temps pbade vite. Partout où je suis pbadé, je suis resté longtemps : cinq ans à Dijon, cinq ans à Lille, j’aurais voulu rester plus longtemps à la Roma. Je veux continuer à bâtir, c’est ce qu’on est en train de faire avec les dirigeants. Le fait d’avoir des dirigeants de ce calibre-là, ce côté humain, c’est fondamental. J’ai rarement ressenti une telle alchimie, peut-être à Lille ou à Dijon, mais dans des contextes différents. Je suis ravi qu’Andoni ait prolongé, c’était aussi un détail que j’avais fait remonter au président, parmi mes interrogations pour la suite. On va essayer de faire un meilleur Olympique de Marseille, on a fait un peu de chemin depuis deux ans, mais vous savez tous où on veut aller : on veut se qualifier et disputer la Ligue des champions. C’est ça le projet. Je suis vraiment content de continuer à en faire partie.
«Je suis quelqu’un qui donne, c’est à moi de mouiller le maillot»
Une clause libératoire a-t-elle été incluse dans votre contrat ?
Quand je suis dans un club, j’espère y finir ma carrière. Je suis quelqu’un qui donne, ça fait deux ans que je porte le logo de l’OM sur mon coeur. Je me sens de plus en plus Marseillais. C’est à moi de me faire adopter, de mouiller le maillot, même celui du coach. Si je prolonge aussi, c’est grâce à mon staff et à mon groupe de joueurs. Ça me motive encore plus ! Je crois que vous allez devoir me supporter…
Comment espérer enfin une victoire de l’OM après sept années de disette face au Paris-SG ?
Cette équipe, personne ne pourra la battre sur la durée d’un championnat, mais sur un match, tout est possible, bien sûr. Tout le monde nous voit déjà avec une défaite, les seuls qui croient en nous sont là, dans le bâtiment sportif, ou là-bas dans le bâtiment administratif, ou encore chez les jeunes. Il n’y a que l’Olympique de Marseille qui croit en ses chances demain soir (dimanche), contre le Paris-SG. On y croira à fond, de la première à la dernière seconde. On promet de tout donner, de tout faire pour obtenir un résultat positif, et arrêter cette série exceptionnelle du PSG. Je la connais, je l’ai faite avec l’AS Rome en 2013, dans un championnat d’Italie très difficile. On ne veut pas qu’ils rejoignent Tottenham dans les livres d’histoire. Ce sera difficile, on a un jour de récupération de moins, mais je pense qu’on sera prêts.
Ce Clbadique ne semble pas susciter l’engouement…
Avant le Clbadique de la saison dernière, on était au même point. Paris avait gagné d’avance. On avait réalisé un top match dans un Vélodrome plein à craquer, qui nous a poussés, nous a soutenus. Les années ne se ressemblent pas toujours, mais nous sommes prêts à donner notre maximum. Après il faudra voir si ce maximum nous permettra d’accrocher un résultat.
Que pouvez-vous nous dire sur Kylian Mbappé ?
C’est un joueur hors-norme. S’il continue sur cette lancée-là, il sera un des meilleurs joueurs de la planète. Peut-être l’est-il déjà ? Il est parti sur des bases importantes, on a vu combien il était déjà décisif pour l’équipe de France. Depuis qu’il a mis les pieds en équipe pro à Monaco, il ne fait que progresser. C’est un plaisir de voir un tel joueur dans le championnat de France, j’espère qu’il y restera le plus longtemps possible.
Pensez-vous à un nouveau système de jeu pour affronter Paris ?
Pour réfléchir, on réfléchit. On ne pourra pas faire que défendre contre cette équipe, si on n’existe pas avec le ballon, on a perdu d’avance. Il faudra aussi bien utiliser le ballon, avoir une cohésion, une solidarité au-dessus de la moyenne. Cette équipe-là sait le faire, sait montrer du caractère. Intrinsèquement, cette équipe du Paris-SG est plus forte, mais sur un seul match… On va avoir la première attaque contre la deuxième, en revanche, pour les défenses, ce n’est pas comparable. On est quand même dans le mieux, cela fait deux matches de L1 qu’on ne prend pas de buts. Il faudra être capables d’être solides défensivement, d’exister offensivement, on aura des possibilités de marquer. J’espère qu’on récupérera notre meilleur buteur (Thauvin), qui vient du côté, comme dans pas mal d’équipes, qui reposent sur des joueurs qui ne sont pas des neufs type (Antoine Griezmann). C’est important que l’équipe mette des buts, et pas seulement son numéro 9. Valère (Germain) et Kostas (Mitroglou) ouvrent des brèches et permettent aux autres de trouver la faille. On pourrait aussi jouer sans pointe véritable.
«Cette rencontre ne changera pas la face du Championnat mais…»
Après l’altercation entre Adil Rami et Dimitri Payet, avez-vous réglé le problème ?
Je n’ai absolument rien eu à régler. Ils l’ont réglé d’eux-mêmes. Je l’ai dit jeudi soir, sans savoir ce qu’il s’était pbadé, j’étais un peu prophète : c’est le signe de bonne santé d’un groupe. Ce sont des garçons intelligents, des choses comme ça, il y en aura d’autres. Dimanche, ils vont tout faire pour obtenir le meilleur résultat possible.
Vous semblez très optimiste…
Demain, il faudra être à la hauteur de l’événement, alors que tout le monde dit qu’on n’a pas le moyen de nos ambitions sur ce match-là. Cette rencontre ne changera pas la face du Championnat, mais il y a des matches qui vous permettent, comme la saison dernière, de prendre plus confiance en soi, d’exploiter son potentiel. Je crois en ce groupe. Cette équipe a toujours les mêmes valeurs. Je connais bien mon groupe, je ne m’arrête pas au match de jeudi. A Nice, on a gagné un match pas simple, en montrant plein de valeurs, de la solidité défensive, peut-être un peu au détriment de notre brio offensif. Il faut trouver l’équilibre. Mon équipe a eu des stats trompeuses contre la Lazio, 70% de possession, beaucoup plus de corners, de tirs cadrés, et pourtant on a été stériles. On a été victimes d’une équipe qui défend super bien.
Comme d’autres, Bouna Sarr badure avoir très mal vécu la fin de match contre le Paris-SG, l’OM qui peut mener 3-1, puis concède le coup-franc de l’égalisation de Cavani à l’ultime seconde… Ce 2-2 a-t-il été un traumatisme ?
Se faire rejoindre dans le temps additionnel, et si on ne regarde que par le petit bout de la lorgnette : on était tous effondrés. Si on regarde plus globalement : on était pratiquement capables de battre le champion de France, une équipe taillée pour gagner la Ligue des champions. Au contraire, cette performance a démontré au groupe qu’il pouvait faire de grandes choses. Je me suis souvent appuyé là-dessus : ‘‘Messieurs vous m’avez fait ça, maintenant, vous ne pouvez pas descendre d’un cran”. Personne ne nous voyait faire un tel résultat. Pour revenir à Bouna, et c’est la beauté du foot, il a fait une ”put…” de saison, une belle ascension, avec des performances énormes en L1, en Ligue Europa.»
M. Gr., à Marseille
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