Selon Alexandre Benalla, l’Elysée a pu effacer ses SMS à distance



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La scène semble tout droit sortie d’un film hollywoodien. Lors de son dernier interrogatoire face aux juges le 5 octobre dernier, que le journal Le Monde s’est procuré, Alexandre Benalla a décrit une scène troublante survenue lors de sa garde à vue en juillet dernier. Des informations confirmées à BFMTV par une source proche du dossier.

Alors que l’ancien chargé de mission de l’Elysée consulte son téléphone professionnel avec les policiers, Alexandre Benalla raconte avoir vu des SMS s’effacer sous ses yeux, comme s’ils étaient effacés à distance.

“On a pu constater que des SMS disparaissaient au fur et à mesure, badure l’ancien proche du président Macron. “La date apparaissant sur le téléphone a même changé, il était noté 1970.”

“L’Elysée” a “dû changer les codes à distance”

Plus tard, alors que les magistrats lui demandent le code d’accès à certaines fonctions d’administration, l’ex-chargé de mission renvoie vers la présidence de la République, rapporte Le Monde.

“S’il y a des codes qui ne fonctionnent plus, il faut s’adresser à l’Elysée, ils ont dû changer les codes à distance” explique alors Benalla. “Le seul à même de vous répondre c’est le général Bio-Farina (le patron du commandement militaire), c’est le point de contact avec la justice.”

Contacté par BFMTV, l’Elysée n’a pas souhaité réagir.

“J’ai fait mon devoir”

De son côté Alexandre Benalla reste droit dans ses bottes. “J’ai fait mon devoir de citoyen” et “si c’était à refaire, je le referais de la même façon”, badure-t-il.

Alexandre Benalla est mis en examen pour violences en réunion, immixtion dans l’exercice d’une fonction publique, port sans droit d’insignes réglementés et recel de détournement d’images, ainsi que pour recel de violation du secret professionnel dans le cadre des violences exercées sur des manifestants place de la Contrescarpe le 1er mai dernier.

Une mise en examen expliquée, selon Alexandra Benalla par sa proximité avec le chef de l’Etat. “Si je suis mis en examen et si je suis là aujourd’hui, pose-t-il, c’est parce que j’étais collaborateur du Président de la république.”



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