« Si c’était à refaire, je le referais de la même façon »



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L’ex-chargé de mission de l’Elysée, mis en examen pour violences volontaires, a réaffirmé son innocence lors de son interrogatoire, dont « Le Monde » a pris connaissance.

LE MONDE
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Alexandre Benalla, lors de son audition devant la commission d’enquête du Sénat, à Paris, le 19 septembre.

Alexandre Benalla se serait bien vu décerner une « médaille » pour son interpellation musclée place de la Contrescarpe le 1er mai. C’est ce que l’ancien chargé de mission de l’Elysée, mis en examen pour « violences volontaires », a déclaré, le 5 octobre, devant les juges.

Une forfanterie qui résumerait presque à elle seule la tonalité de cet interrogatoire de plus de neuf heures, dont Le Monde a pu prendre connaissance. Le jeune homme de 27 ans a réaffirmé, tout du long, son innocence dans ce dossier, saupoudrant les longues – et parfois confuses – justifications de ses actes de quelques bravades envers les magistrats.

Alexandre Benalla a répété à de multiples reprises les principaux arguments de sa défense, martelés comme des éléments de langage. « J’ai fait mon devoir de citoyen », a-t-il dit plusieurs fois au cours de l’interrogatoire, insistant sur la violence qui régnait le 1er mai place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. « C’était la guerre civile, a-t-il ajouté. Une partie de la clbade politique et des médias sont du côté des cbadeurs, je le déplore. J’ai fait mon devoir, et si c’était à refaire, je le referais de la même façon. Je suis fier de ce que j’ai fait. »

D’ailleurs, il dit avoir déjà procédé à des interpellations « en [sa] qualité de réserviste de la gendarmerie ou de citoyen », sans donner pour autant plus de précisions. Alexandre Benalla en est convaincu, « aujourd’hui, la seule chose qui fait que je suis mis en examen et là aujourd’hui c’est parce que j’étais collaborateur du président de la République ».

« J’ai eu un geste vigoureux, je ne dis pas le contraire »

A propos de sa présence sur les lieux, il renvoie la préfecture de police, qui lui aurait fourni tous les équipements, à ses responsabilités, et rébadure qu’il a eu les autorisations nécessaires pour participer…

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