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Sophia Chikirou, l’ex-directrice de la communication de Jean-Luc Mélenchon, s’est défendue mardi, sur BFMTV.
Ni surfacturation, ni enrichissement personnel, ni détournement de fonds publics. L’ex-directrice de la communication de Jean-Luc Mélenchon Sophia Chikirou a réfuté mardi soir les soupçons évoqués dans le cadre de la campagne présidentielle du candidat de La France insoumise, au lendemain de son audition par la police. “Je ne baisserai pas les yeux, pour me les faire baisser il faudra me les crever”, a baduré Sophia Chikirou.
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“Il n’y a pas eu de surfacturation, Mediascop (société de Sophia Chikirou auteure de prestations de conseils pour la campagne, ndlr) n’a pas surfacturé, il n’y a pas d’enrichissement personnel, il n’y a pas eu de détournement de fonds publics”, a-t-elle martelé lors d’une interview sur BFMTV.
Une enquête préliminaire du parquet de Paris a toutefois été ouverte notamment après avoir reçu en mars un signalement de “surfacturations” relevées par la Commission des comptes de campagne.
Détails des factures d’une trentaine de pages
Le travail de Mediascop était, selon elle, transparent. Pour badeoir son argumentaire, elle s’est appuyée sur “deux factures” d’une trentaine de pages au total “extrêmement détaillées” qu’elle avait apportées sur le plateau. “89 vidéos pour les réseaux sociaux, 18 clips de campagne officielle, 1 300 visuels et images pour les réseaux sociaux, 34 réunions publiques, deux meeting hologramme”, détaille-t-elle.
Une manière de répondre à l’enquête de France info publiée la semaine dernière qui évoquait des facturations de services basiques à des prix très élevés pendant la campagne présidentielle.
Sophia Chikirou s’en est d’ailleurs pris au journaliste Sylvain Tronchet qui a réalisé l’enquête. “C’est malheureux pour lui d’enquêter et de ne pas savoir faire de l’investigation. Il y a un problème de compétences”, a-t-elle notamment lâché. “Ça fait dix mois qu’il me harcèle de questions, de mail de sms, etc…”, a poursuivi la dirigeante de Mediascop. “Au bout de dix mois d’enquête payé par l’argent public (…) il arrive et dit: ‘il y avait une vidéo, le sous titrage était facturé 200 euros la minute, c’est de la surfacturation'”, grince-t-elle.
Franceinfo maintient ses informations
Attaqué, le reporter du service public lui a répondu ce mercredi matin dans un entretien sur Franceinfo. “Dans l’état actuel des choses nous maintenons tout ce que nous avons écrit”, a-t-il affirmé. Le sous-titrage de vidéos, “nous en faisons ici à Franceinfo, ça prend à peu près une demi-heure de travail. Pour 200 euros, chacun jugera si c’est cher ou non..”, a répliqué le journaliste.
Le membre de la cellule investigation de Radio France a par ailleurs tenu à remettre la situation au claire concernant le statut de Sophia Chikirou lors de la campagne présidentielle. Mardi soir, elle s’est présentée comme une prestataire, et non pas un “donneur d’ordre”. Mais Sylvain Tronchet badure avoir eu entre ses mains “un organigramme qui a été fourni par l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon à la commission”. “Il y est écrit en toutes lettres Sophia Chikirou, directrice de la communication, pas prestataire”, affirme-t-il.
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