[ad_1]
Hausse du prix des carburants, baisse des impôts, recul du chômage, le ministre de l’Économie défend point par point les mesures économiques du gouvernement et refuse tout “retour en arrière”.
Malgré la grogne qui s’intensifie autour de la hausse des prix du carburant, une manifestation initiée sur les réseaux sociaux a été fixée au samedi 17 novembre à Paris, Bruno Le Maire refuse tout “retour en arrière”. Dans une interview accordée au Parisien le 27 octobre, il se dit persuadé que les promesses du président Macron seront tenues d’ici la fin du quinquennat. Concernant la colère des Français qui monte face à la hausse du prix du carburant, Bruno le Maire la justifie par “la hausse des prix du pétrole”.
Il mise donc sur la prime à la conversion offerte aux Français plus écologique selon lui. “Nous, nous permettons aux Français d’avoir accès plus facilement à un véhicule propre. La preuve ? La prime à la conversion a rencontré un grand succès”, badure Bruno Le Maire. Le ministre précise que ce sont “250 000 ménages qui en bénéficieront en 2018, dont 70 % pour des ménages qui ne paient pas d’impôt sur le revenu”. Concernant la hausse des taxes sur les carburants, le ministre se veut inflexible. Selon Bruno Le Maire, “une bonne politique, c’est de garder son cap”. “Nous ne ferons pas de retour en arrière”, a-t-il baduré dans Le Parisien.
“Une bonne politique, c’est de garder le cap”
Au sujet des 80% de contribuables concernés par la réforme Macron sur la taxe d’habitation (dont le revenu fiscal de référence ne dépbade pas 27.000 euros par an pour un célibataire), ils devaient voir leur taxe d’habitation fondre de 30%, mais cela n’a souvent pas été le cas, à cause notamment de plus de 6.000 maires qui ont augmenté le taux de leur taxe d’habitation. S’il ne veut pas cibler les édiles, Bruno Le Maire badure que “la baisse des impôts doit être un objectif partagé” et que “ce sont souvent les mêmes qui réclament les baisses d’impôts, mais qui ne veulent pas baisser les dépenses !”.
>> À lire aussi : Taxes sur les carburants : la grogne s’amplifie, manifestation en vue
Enfin au sujet du chômage et de “l’objectif de 7 % fixé par Emmanuel Macron à la fin du quinquennat”, le ministre badure que “c’est un objectif ambitieux que nous tiendrons”. Il prend pour exemple le secteur de l’industrie dans lequel “en septembre, il y a eu 61 000 embauches, du jamais-vu depuis 2006 !”.
Source link