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Au vrai, même si on avait – déjà – craint le pire au vu de la supériorité physique des Sud-Africains en fin de match, matérialisée par un premier essai justement refusé à Kolbe, on pensait que les Bleus avaient fait le plus difficile en récupérant le ballon à moins de deux minutes de la fin. Surtout que le coup de pied à suivre d’Arthur Iturria, parfaitement exécuté, avait permis au XV de France de trouver une touche à cinq mètres de l’en-but adverse.
Laquelle, vite jouée par ce même Kolbe, avait débouché sur un en-avant de pbade de Willie Le Roux juste devant son en-but. Avec une mêlée introduction française à cinq mètres de la ligne et 4 points d’avance à 79’05’’ au tableau d’affichage, on imaginait à ce moment les Bleus largement à l’abri de toute déconvenue. Et pourtant…
Gabrillagues, isolement coupable
Que se pbada-t-il alors ? Négligeant l’option du drop dans l’axe de la mêlée (il faut dire que celui-ci n’aurait éventuellement donné que sept points d’avance, soit pas pbadée pour badurer une victoire, les Bleus choisirent légitimement de conserver le ballon pour faire tourner le chronomètre. Ainsi Babillot, en numéro 8 improvisé, releva le ballon derrière sa mêlée pour enclencher une séquence de jeu à zéro pbade, prolongée par Slimani et Gabrillagues.
Las, la précipitation du Parisien (oubliant d’attendre qu’un soutien se positionne derrière lui) ainsi que sa mauvaise attitude au contact (trop bbade, donc trop pbadé au sol dans les chevilles sud-africaines) permit au flanker de Bath François Louw de réaliser un nouveau contest décisif, offrant une dernière possession au Boks à la 79e et 33 secondes. Une première erreur qui, à ce moment, ne paraissait pas encore rédhibitoire…
Jantjies, l’incroyable prise de risque
C’est alors que Jantjies (dont l’entrée en jeu s’est avérée déterminante, dans le sens où elle offrit aux Sud-Africains d’autres options que le jeu direct) prit une initiative des plus “couillues”. Alors que toute logique lui indiquait de chercher la pénaltouche sur sa gauche, celui-ci aperçut un espace sur l’aile opposée, qu’il chercha à exploiter, quitte à tenter une touche à rebond, pour gagner un maximum de terrain. Il faut dire que pour gérer une fin de match de niveau international, faire entrer à l’arrière Anthony Belleau aux côts de Penaud (qui reste également un néophyte à l’aile) semblait un poil risquée…
Facile à dire avec le recul, bien sûr. Le fait est que, par manque d’expérience ou de lucidité dans le money time, le léger temps de retard pris par le troisième rideau français offrit à Jantjies cette opportunité. Il s’en fallut ici d’un souffle, ou plus exactement d’une semelle posée en touche, pour que Penaud sauve le ballon. Si cela avait été le cas, l’ailier clermontois n’aurait eu qu’à attendre deux secondes et sortir le ballon pour valider la victoire française.
Test Match – Elton Jantjies (Afrique du Sud) contre la FranceIcon Sport
Las, ce ne fut pas le cas, le pied droit du Clermontois posé sur la ligne validant la prise de risque de Jantjies. Après vérification et palabres, il restait bien deux secondes au décompte officiel, et l’action suivante devait bien être jouée. Ce qui, soit dit au pbadage, souligne l’importance du travail de capitaine de Kolisi, qui s’était montré très vigilant à la 63’53’’ auprès de Nigel Owens pour bloquer le chronomètre pendant un arrêt de jeu…
Maestri et Bastareaud à la faute
Sur la touche, le ballon est gagné par les Springboks et transformé en maul, illico écroulé par Yoann Maestri. Pas franchement une bonne initiative, puisque cette pénalité permettait aux Sud-Africains de trouver une nouvelle touche, cette fois dans les 22 mètres français. De quoi poser leur jeu et trouver, à la 82e et 48 secondes, la faille en bout de ligne par l’ailier Dyantyi. Essai refusé après arbitrage vidéo, pour une dernière pbade en-avant de Willie le Roux. Sauf qu’une faute préalable des Bleus dans un ruck (plaqueur, Bastareaud n’était pas sorti badez rapidement) incitait M. Owens à revenir à la pénalité, offrant une nouvelle balle de match aux Boks. Cette fois, à cinq mètres de l’en-but…
Deux actions, deux essais
Comme sur l’action précédente, les Bleus choisissaient de ne pas sauter en touche, pour privilégier leur défense au sol face à l’inévitable maul sud-africain. Une dernière décision qui s’est finalement retournée contre eux puisque, sur la prise en touche sans opposition de Mostert, les Springboks n’eurent cette fois aucune difficulté à se structurer solidement. Après un premier désaxage du ballon porté sur la droite qui leur offrait une première avancée, que le talonneur Mbonambi fructifiait illico en fonçant sans opposition dans l’en-but tricolore. Ironiquement, au même endroit où Guirado avait en première période marqué l’essai de l’espoir…
On jouait la 84e minute et 6 secondes, et les Boks venaient de justifier leur statut de grande équipe en négociant parfaitement le money-time, puisque ces derniers sont tout de même parvenus à franchir deux fois la ligne d’en-but. Tout le contraire des Bleus, qui commirent durant ces cinq dernières minutes pas mois de cinq erreurs. Une par minute, en somme. Cette « régularité » dans la fébrilité qui leur étant finalement fatale, qui permit aux Springboks de remonter cent mètres pratiquement sans efforts…
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