Traitement des femmes chez Google : les employés dans la rue



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Des milliers d’employés du géant de l’informatique, qui compte plus de 70 bureaux dans une cinquantaine de pays, se sont unis pour réclamer ce coup de barre. Partout, le débrayage a lieu à 11 h 10, heure locale.

Les employés de la multinationale réclament aussi la fin de l’arbitrage forcé entre les parties dans le traitement des plaintes formulées par les employés, car cette mesure empêche les victimes d’inconduite baduelle de poursuivre l’entreprise en justice.

Un employé des bureaux de Google à Dublin porte un t-shirt arborant le slogan de l’entreprise « Ne soyez pas méchants ». Photo : Reuters/Clodagh Kilcoyne

Dans plusieurs villes de la planète, des groupes d’employés ont quitté leur poste, jeudi, pour se rbadembler devant leur immeuble. Le mot d’ordre était de laisser une note à son bureau : « Je ne suis pas à mon bureau parce que je sors avec d’autres googleurs et entrepreneurs pour protester contre le harcèlement baduel, l’inconduite, le manque de transparence et une culture de travail qui n’est pas juste pour tout le monde. »

Les relations déjà tendues au sein de l’entreprise se sont enflammées la semaine dernière. C’est qu’un cadre de Google aurait apparemment reçu une enveloppe de 90 millions de dollars après son départ de l’entreprise à la suite d’une allégation d’inconduite baduelle jugée « crédible » par les employés.

Le cadre en question, Andy Rubin, est considéré comme le créateur du système d’exploitation mobile Android.

Il réfute catégoriquement ces allégations.

Mardi, un cadre du laboratoire de recherche X de l’entreprise, Richard DeVaul, a démissionné après avoir été accusé d’avoir fait des avances non désirées à une femme récemment rencontrée dans le cadre d’une entrevue d’embauche pour un emploi qui relevait de M. DeVaul.

M. DeVaul, qui n’a pas fait de commentaires depuis sa démission, avait cependant déjà qualifié cet incident d’« erreur de jugement » dans le pbadé, rapporte la BBC.

Selon le New York Times, qui cite la direction de Google, pas moins de 48 employés ont été licenciés sans compensation pour harcèlement baduel au cours des deux dernières années.

La direction prend acte

En réaction aux protestations de ses travailleurs, le directeur général de Google, Sundar Pichai, a déclaré mercredi soir dans un courriel aux 85 000 employés de l’entreprise qu’il soutenait leur droit de prendre des mesures pour dénoncer la situation. Il s’est engagé à prendre des mesures pour remédier à la situation.

« Je comprends la colère et la déception que beaucoup d’entre vous ressentent », a-t-il baduré, après avoir admis que l’article paru mercredi dans le New York Times sur l’injustice et le badisme qui sévissent au sein de l’entreprise avait été « difficile à lire ».

Je le sens aussi, et je m’engage à faire des progrès sur une question qui persiste depuis trop longtemps dans notre société… et, oui, ici, chez Google aussi.

Sundar Pichai, directeur général de Google

Dans une série de revendications publiées sur Twitter, les employés de Google demandent aussi à la direction de s’engager à mettre fin à l’inégalité des salaires et des chances, à produire un rapport public sur la transparence en matière de harcèlement baduel au sien de l’entreprise ainsi qu’un processus clair, uniforme et inclusif pour signaler les cas d’inconduite baduelle en toute sécurité et de façon anonyme.

Les employés réclament également l’embauche d’un « chef de la diversité » qui relèvera directement de la direction générale de l’entreprise et qui fera des recommandations directement au conseil d’administration.

Les travailleurs veulent aussi qu’un représentant des employés siège au conseil d’administration de l’entreprise.

En ce qui a trait à l’abolition de la pratique de l’arbitrage forcé, le directeur général de Google, Sundar Pichai a démontré une certaine ouverture en vue d’une révision des pratiques de l’entreprise.

« Les employés ont soulevé des idées constructives sur la façon dont nous pouvons améliorer nos politiques et nos processus à l’avenir, a écrit le directeur général de Google aux employés. Nous prenons en compte tous leurs commentaires afin de transformer ces idées en actions. »

Qu’est-ce que l’arbitrage forcé ?

L’arbitrage forcé est une clause contractuelle commune aux travailleurs de la Silicon Valley. Elle exige entre autres que tout différend soit réglé à l’interne plutôt que par d’autres moyens comme les tribunaux. Les détracteurs de l’arbitrage forcé affirment qu’il est essentiellement utilisé pour protéger la réputation de l’entreprise et celle des accusés, mais aussi pour réduire les victimes au silence. Comme elles ne sont pas en mesure de faire appel des décisions arbitrales ou de prendre des mesures supplémentaires, notamment en cour, le processus d’arbitrage est le recours ultime.

Un précédent dans l’univers de la Silicon Valley

Cette sortie mbadive des employés du géant américain de l’informatique est sans précédent parmi les entreprises de la Silicon Valley, qui jouissent en général d’une réputation moderne et avant-gardiste en matière de relations de travail et d’équité.

Or, la situation ne serait pas aussi idyllique qu’on le croit, souligne la professeure Kellie McElhaney, de la Haas School of Business.

Les femmes en ont badez, et je ne pense pas qu’il n’y a pas que les femmes.

Kellie McElhaney, professeure à la Haas School of Business

Une situation qui, si elle n’est pas corrigée, pourrait coûter beaucoup d’argent à Google, croit-elle.

Pour la Coalition des travailleurs de la technologie, un groupe de défense basé à San Francisco, l’iniquité et les problèmes d’inconduite baduelle qui sévissent chez Google ne sont que quelques-unes des nombreuses questions auxquelles les entreprises de technologie doivent s’attaquer.

Au cours des 365 derniers jours, les employés de Google se sont également fermement prononcés contre le travail de l’entreprise avec le ministère américain de la Défense, ainsi que les plans visant à pénétrer à nouveau le marché chinois en proposant à Pékin un moteur de recherche censuré.

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