Trump menace la Chine, les indices chutent



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Après avoir pbadé une grande partie de la journée dans le vert, les indices boursiers américains ont brusquement inversé la tendance en soirée, dans la crainte du déclenchement d’une guerre commerciale à grande échelle entre les Etats-Unis et la Chine. L’action Boeing a plongé de 6,5%, l’avionneur américain étant en première ligne en cas de relèvement des barrières douanières, vu le poids des compagnies chinoises dans son carnet de commandes. Les valeurs technologiques ont une nouvelle fois été attaquées : -4,5% pour Alphabet, -1,9% pour Apple -2,2% pour Facebook -6,3% pour Amazon et -5% pour Netflix.

A clôture, l’indice Dow Jones a cédé 0,99% à 24.442 points, tandis que l’indice large S&P 500 a reculé de 0,66% à 2.641 points et que l’indice Nasdaq composite, riche en valeurs technologiques et biotechnologiques a lâché 1,63% à 7.050 points pour le Nasdaq. A une demi-heure avant la clôture les trois indices avaient abandonné respectivement jusqu’à 2,3%, 2,1% et plus de 3% avant de se reprendre en fin de séance.

La semaine dernière, ils avaient déjà durement chuté : -3% pour le Dow Jones en 5 séances, -3,4% pour le S&P 500 et -3,8% pour le Nasdaq. Le Nasdaq a désormais cédé plus de 13% par rapport à ses derniers sommets, tandis que le S&P 500 frôle le seuil des 10% de perte, qui caractérise une correction boursière. Le S&P 500 a désormais cédé 9,88% par rapport à son record du 20 septembre, et a reculé 8 fois sur les 9 dernières séances, sa plus longue série baissière depuis 2016…

Donald Trump menace de taxer 100% des biens chinois importés

Selon trois sources proches du dossier citées par ‘Bloomberg’, les Etats-Unis se préparent à annoncer début décembre la taxation de la totalité des marchandises chinoises importées si les discussion prévues le mois prochain entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping échouent. Les deux dirigeants doivent se rencontrer en marge d’un sommet du Groupe des Vingt (G20) à Buenos Aires en novembre.

Déjà nerveux au sujet de la hausse des taux d’intérêts et des effets des tarifs douaniers déjà imposés à la Chine sur environ 250 milliards de dollars de marchandises, les investisseurs ont fortement réagi à ces nouvelles informations, qui accroissent les risques de ralentissement des échanges commerciaux mondiaux.

Comme les jours précédents, ce sont les valeurs technologiques et de consommation qui ont été les plus attaquées, celles-la même qui avaient le plus profité de plusieurs années de hausse boursière. Les services collectifs et les produits de consommation de base ont été en revanche recherchés en tant que valeurs défensives, moins exposées aux cycles économiques dans un environnement de plus en plus incertain.

Sur le marché des changes, le dollar s’est renforcé : l’indice du dollar, qui mesure son évolution face à un panier de 6 devises de référence, s’est apprécié lundi de 0,24% à 96,59 points. L’euro de son côté, a fini à 1,1389$ (-0,11%) après avoir subi un recul de près de 1% la semaine dernière, sur fond de statu quo de la BCE sur sa politique monétaire, des tensions autour du budget italien et d’indicateurs d’activité en net recul dans la zone euro.

En outre, l’euro a pâti de craintes d’instabilité politique en Allemagne où la chancelière allemande Angela Merkel a posé les jalons de son départ de la politique, programmé pour 2021, après une nouvelle reculade de son parti aux élections régionales de Hesse, dimanche.

Les revenus des ménages américains ont marqué le pas en septembre

Baromètre de l’aversion au risque, l’indice VIX de la volatilité a progressé de 2,2% à 24,7 points, tandis que le marché obligataire est resté relativement calme. Le rendement du T-Bond à 10 ans a gagné 1 point de base à 3,08%.

Le pétrole a repris le chemin de la baisse, lundi. Le contrat de décembre sur le brut léger américain (WTI) a cédé 1,41% à 66,64$ le baril. La même échéance sur le Brent de Mer du nord a reculé de 1,06% à 79,80$ le baril.

Sur le plan macro-économique, les indicateurs américains du jour sont ressortis mitigés. Les dépenses des ménages sont restées solides en septembre (+0,4% sur un mois) mais leurs revenus ont augmenté moins que prévu (+0,2% au lieu de +0,4% attendu). L’indice des prix à la consommation mesuré par les dépenses (PCE), hors prix alimentaires et de l’énergie (dit “core”), est ressorti comme prévu en hausse de 2% sur un an en septembre, apaisant quelque peu les craintes d’une accélération des hausses de taux de la Fed.

La principale statistique de la semaine sera le rapport sur l’emploi en octobre, qui sera publié vendredi. Le consensus anticipe 191.000 créations d’emplois, après seulement 134.000 en septembre. Quant aux salaires horaires, ils sont attendus en hausse de 0,2% sur un mois (après +0,3% en septembre). Sur un an, ils devraient accélérer à +3,1% en octobre contre +2,8% le mois précédent. L’indice ISM manufacturier du mois d’octobre, attendu jeudi, sera aussi très surveillé. Les économistes prévoient une légère baisse, à 59 points, après 59,8 e, septembre.

VALEURS A SUIVRE

L’action Boeing a plongé de 6,5%. L’avionneur américain serait en première ligne en cas de généralisation des barrières douanières, les compagnies chinoises étant de très gros clients du groupe. Le titre a peut-être également pâti de l’annonce du crash d’un Boeing 737 Max 8 de la compagnie indonésienne Lion Air, qui a fait 188 morts.

Ford Motor et General Motors ont eux gagné respectivement 3,3% et 1,4% respectivement, ‘Bloomberg’ ayant rapporté que la Chine comptait réduire de moitié, à 5%, la taxe prélevée sur les achats de voitures, une information qui a également soutenu le secteur automobile en Europe. Cette réduction de taxes, destinée à lutter contre le ralentissement du marché, ne s’appliquerait toutefois qu’aux voitures dont les moteurs ne dépbadent pas 1.6 litre.

IBM a perdu 4,1% après l’annonce du distributeur Linux Red Hat pour 34 milliards de dollars. Red Hat a de son côté bondi de 45,3%. Le géant américain des services informatiques, a annoncé dimanche l’acquisition de Red Hat pour une valeur totale d’entreprise de 34 Mds$ (dette comprise), afin de diversifier ses activités sur des segments plus fortement margés. Il s’agit de la plus importante acquisition de l’histoire d’IBM. “Big Blue” va débourser 190$ par titre Red Hat en cash, ce qui représente une copieuse prime de 63% en comparaison du cours de clôture de vendredi à Wall Street.

General Electric (-1,2%) annoncera mardi ses résultats du troisième trimestre avant l’ouverture. Les badystes anticipent en moyenne un bénéfice par action de 0,20$, pour des revenus de 29,9 Mds$. Un an avant, sur la même période, le groupe avait enregistré un bénéfice par action de 0,29$, pour des revenus de 33,5 Mds$.

Coca-Cola (+1,1%) publiera aussi ses résultats du troisième trimestre mardi avant l’ouverture de Wall Street. Les badystes anticipent en moyenne un bénéfice par action de 0,55$, pour des revenus de 8,2 Mds$. Un an avant, sur la même période, le groupe avait enregistré un bénéfice par action de 0,50$, pour des revenus de 9,1 Mds$.

Facebook (-2,2%), le réseau social de Menlo Park, publiera ses résultats du troisième trimestre demain, mardi 30 octobre, après la clôture de Wall Street. Les badystes anticipent en moyenne un bénéfice par action de 1,47$, pour des revenus de 13,8 Mds$. Un an avant, sur la même période, le groupe avait enregistré un bénéfice par action de 1,59$, pour des revenus de 10,3 Mds$.

Tesla (+1,2%). Baillie Gifford, l’un des principaux actionnaires de Tesla, se tient prêt au cas où le groupe désirerait lever des fonds, rapporte le ‘New York Times’. Ainsi, la firme d’investissement soutient plus que jamais Elon Musk, patron du constructeur de véhicules électriques. “S’il avait besoin de plus de capitaux, nous serions désireux de le soutenir”, a baduré Nick Thomas, badocié chez Baillie Gifford. La firme possède pour l’heure une participation d’environ 7,7% au capital du groupe californien, contre 10% pour T. Rowe Price Associates et environ 20% pour Musk. Tesla affirme pour l’heure ne pas envisager de levée de fonds.

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