Un coup de pouce de 50 euros par mois pour faire le plein



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À la suite de la hausse du carburant de ces dernières semaines, le maire de Roche-la-Molière dit « entendre la colère » de ses concitoyens et « les difficultés qu’une telle fluctuation peut entraîner pour les foyers à plus faibles revenus ».

Éric Berlivet a décidé d’apporter « une aide solidaire et juste » par le biais de bons carburant qui seront distribués dès le 1er  janvier 2019.

Le principe est le suivant : un Rouchon domicilié sur la commune depuis six mois minimum et qui répond à la totalité des critères pourra bénéficier d’une aide dédiée uniquement à l’achat de carburant d’une valeur de 50 euros par mois durant six mois maximum.

« Aider ceux qui, habituellement, sont exclus de tout accompagnement financier, qui n’ont droit à rien »

Le public visé ? « Les gens qui sont habituellement exclus de tout accompagnement financier, ceux qui n’ont droit à rien », précise l’élu rouchon. Ce qu’il veut, surtout, c’est donner un coup de pouce, « inciter les gens à continuer à se lever le matin, à prendre leur voiture et aller au travail malgré toutes les contraintes plutôt que de rester chez eux ».

« Depuis plusieurs jours, nous avons étudié avec mes collaborateurs et les agents du CCAS les possibilités juridiques et financières d’une telle aide, afin qu’elle soit réalisable sans pénaliser fiscalement les foyers », explique Éric Berlivet. Vendredi matin, le conseil d’administration du CCAS (Centre communal d’action sociale) de la ville a validé le projet. Ne manquera plus que le coup de tampon de la Préfecture.

L’info sera, bien sûr, relayée sur les réseaux sociaux et dans le magazine municipal. Les dossiers devront être envoyés au CCAS. Difficile encore pour le maire de savoir si la mesure concernera un grand nombre de Rouchons : « Je l’espère en tout cas ».

Des critères « justes »

Pour prétendre à cette aide du Centre communal d’action sociale de la ville, les demandeurs devront remplir un dossier à déposer avant le 20 décembre. Plusieurs critères seront retenus : « Il faut habiter la commune depuis six mois au moins » annonce Éric Berlivet.

Les revenus bien sûr seront pris en compte : l’aide sera attribuée au prorata du temps travaillé : 50 euros pour un temps complet, 25 euros pour un mi-temps, etc. La distance domicile travail doit être comprise entre 15 km et 40 km. Le lieu professionnel ne doit pas être desservi par les transports en commun. Et le bénéficiaire doit être salarié depuis trois mois au moins. Des « critères justes », estime le maire de Roche-la-Molière qui précise « qu’il n’y aura pas de cumul avec d’autres aides existantes ».



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