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Des images exceptionnelles, et précieuses pour l’enquête sur les circonstances du drame du 5 novembre. Ce jour-là, au réveil, un habitant du 65 rue d’Aubagne, l’un des immeubles qui se sont effondrés il y a une semaine à Marseille, constate des bruits inhabituels et des fissures anormales à l’intérieur de son appartement, situé au quatrième étage.
Après avoir pris soin de filmer ces nouveaux constats témoignant de l’extrême vétusté et de la dégradation très rapide de l’immeuble, Abdelghani Mouzid sort de chez lui quelques instants avant le drame, pour se rendre chez le syndic avant d’aller au travail. Une dizaine de minutes plus tard, le bâtiment s’effondre.
En route vers le syndic
Le 5 novembre au matin, après avoir eu le réflexe de filmer ces nouvelles fissures apparues un peu partout pendant la nuit dans son logement et dans les parties communes, Abdelghani Mouzid quitte les lieux peu avant 9 heures, afin de se rendre au syndic, situé non loin de là, rue Grignan, pour montrer ces vidéos et alerter sur l’urgence de la situation.
Le jeune homme de 33 ans est loin de se douter qu’il sera quelques minutes plus tard un miraculé. Comme le raconte La Provence dès le 7 novembre, Abdelghani Mouzid se trouve à hauteur de la rue de Rome, dix minutes après son départ de chez lui, lorsqu’il entend un immense fracas et aperçoit un énorme nuage de poussière au loin, vers la rue d’Aubagne.
Son immeuble vient de s’effondrer, et le trentenaire le comprend en revenant sur ses pas. “J’ai aussitôt appelé mes proches pour les rbadurer et leur dire que j’étais en vie. Je ne dirais pas que je suis un miraculé… juste hyper hyper chanceux”, racontait-il à La Provence la semaine dernière.
Larges fissures
Les images capturées aux alentours de 8h49 le 5 novembre par Abdelghani Mouzid, et que BFMTV s’est procuré, témoignent de l’état de vétusté extrême dans lequel se trouvait cet immeuble juste avant son effondrement.
On y voit de nombreuses et profondes fissures dans les murs et sur le bord de l’évier, fissures dont certaines venaient d’apparaître selon le locataire. Abdelghani Mouzid peine à ouvrir sa porte d’entrée et celle de la cuisine, en raison de l’affaissement des murs. “Vraiment, il y a une urgence. En quelques heures, ça s’est aggravé”, commente-t-il, tout en disant entendre “des petits bruits”.
Quant aux images des parties communes, elles montrent le palier du bâtiment, dont des parties se détachent et tombent au sol.
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