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Le secrétaire du CE clermontois, Michel Desormière, a fait cette demande de réunion extraordinaire le 29 octobre dernier. Dans son courrier, il recense les difficultés que connaissent les salariés et qui se traduisent par une perte d’efficacité, un manque de repères, une forte aggravation des risques psycho-sociaux et plus globalement une perte de sens du travail.La cellule de veille RPS a dû traiter de nombreuses remontées et un cabinet extérieur, mandaté par Michelin, a confirmé que l’impact psychologique est réel pour les salariés.
Ces difficultés sont nées avec la réorganisation au sein du groupe, annoncée par Michelin le 22 juin 2017. La plupart des sites clermontois sont impactés: Les Carmes (le siège), Ladoux, Cataroux ou encore Le Brézet. Ce sont les activités tertiaires qui sont touchées, il faut dire que la production de pneus est devenue marginale à Clermont.
Il faut ajouter la suppression prévue de 970 postes à Clermont-Ferrand (5.000 en France). Au 31 octobre, 457 postes ont déjà été supprimés (326 retraites et 131 dispenses d’activité) et les départs des 433 autres salariés sont programmés. Un plan de départ volontaire qui s’est déroulé de manière plus rapide que prévu selon la direction, ce qui a d’ailleurs conduit à anticiper des embauches.
Une expertise rapide
Direction et syndicats ont donc convenu lors de ce Comité d’Etablissement extraordinaire de commander une expertise, réalisée par le cabinet Secafi, spécialisé dans l’badistance et le conseil auprès des Instances Représentatives du Personnel. La lettre de mission, définissant le périmètre (sur les sites clermontois) et la méthodologie de cette expertise, doit être validée jeudi prochain, lors d’un CE ordinaire. Le cabinet Secafi devrait rendre son travail fin janvier début février pour pouvoir mettre en place rapidement les mesures d’accompagnement nécessaires.
Pour les syndicats, il faut aller vite, pour les salariés en souffrance mais aussi pour l’entreprise. Car les difficultés actuelles pourraient avoir des conséquences économique à terme; la faible adhésion des salariés à la nouvelle organisation risque d’entraîner une baisse de la performance de Michelin.
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