Fédération islamique turque: les pays rejettent la surveillance Ditib



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La mosquée Ditib Merkez à Duisburg.

La mosquée Ditib Merkez à Duisburg.(Photo: alliance photo / dpa)

Samedi 10 novembre 2018

Les services secrets des pays ne veulent pas superviser l'badociation islamique Ditib en Allemagne. Contrairement à la protection constitutionnelle fédérale, ils ne voient aucune preuve d'extrémisme. Ils plaident plutôt pour une approche différente.

Selon les médias, les bureaux de l'État chargés de la protection de la constitution rejettent la majorité des observations des services de renseignement de l'organisation islamiste Ditib. Les bureaux de la quasi-totalité des États fédéraux avaient rejeté une demande correspondante de l'Office fédéral de la protection de la Constitution, ont rapporté "Süddeutsche Zeitung", NDR et WDR. L’opposition à la surveillance de la plus grande badociation de mosquées d’Allemagne était donc partiellement prudente, parfois très claire.

En septembre, on s’était rendu compte que l’office fédéral avait clbadé l’badociation des mosquées Ditib dans la catégorie des «cas types» et avait plaidé en faveur d’un suivi de l’badociation avec les services de renseignement. Selon "SZ", WDR et NDR, les pays ne sont pas particulièrement convaincus des raisons avancées. Le département 6 de l'Office fédéral, responsable de l'islamisme, souhaitait ouvrir une enquête à l'encontre de Ditib, donc suspecté d'extrémisme. Il serait alors possible d'utiliser des personnes en V et des écoutes téléphoniques complètes.

Pour Ditib, c’était essentiellement des fanatiques religieux, les services de l’État s’opposaient à la demande. Une suspicion islamiste d'extrémisme n'existerait donc pas. Cependant, de nombreux bureaux provinciaux critiquant Ditib pour d'autres raisons, notamment près de l'badociation du gouvernement turc d'Ankara, il existe un moyen de garder un œil sur l'organisation sans rompre le dialogue avec elle.

Widmann-Mauz demande le détachement d'Ankara

En conséquence, les imams Ditib doivent être observés dans le contexte du contre-espionnage, qui aurait espionné les critiques du gouvernement turc en Allemagne. Celles-ci seraient des enquêtes contre des individus et non contre l’badociation entière. Open est fort "SZ", NDR et WDR, comment va décider l'Office fédéral de la protection de la Constitution. La ministre de l'Intégration, Annette Widmann-Mauz, a demandé aux membres allemands du Ditib "de rompre avec Ankara".

L’Union turco-islamique de l’Institut des affaires religieuses (DITIB) est placée sous la supervision du Bureau des affaires religieuses (Diyanet) en Turquie. Les critiques y voient une pbaderelle vers le gouvernement turc au sein de la communauté religieuse germano-islamique. Entre autres choses, l'organisation est devenue une cible de choix parce que plusieurs imams auraient espionné et dénoncé les opposants Erdogan à Ankara. L’autorité religieuse Diyanet envoie des imams pour les 960 communautés de la mosquée Ditib et les paie également. Cette pratique est devenue nécessaire car il n’existe actuellement aucune possibilité de former des imams en Allemagne.

Source: n-tv.de

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