Grand vote britannique sur le Brexit: le Parlement soutiendra-t-il Theresa May?



[ad_1]

LONDRES: La première ministre britannique Theresa May a approuvé un projet d'accord de sortie avec l'Union européenne, mais doit convaincre son gouvernement divisé, puis son parlement sceptique, de l'approuver.




Si l'accord est approuvé par le cabinet de May et les dirigeants européens, elle doit publier au Parlement l'accord de retrait et un accord-cadre des relations futures de la Grande-Bretagne avec le bloc.

Un débat suivra, qui devrait durer plusieurs jours. Il s'achèvera par un vote à la chambre bbade sur l'approbation de l'accord.

FONCTIONNEMENT DU VOTE
Le format du débat et du vote n'a pas encore été décidé et fait l'objet d'un désaccord acharné, car il pourrait aider à déterminer le résultat.

Les ministres soutiennent que toute approbation de l'accord par le Parlement doit être sans ambiguïté. Sinon, ils disent que le vote pourrait ne pas respecter les critères légaux de ratification de l'accord de retrait.

Les opposants de mai au Brexit veulent utiliser le débat pour montrer qu'il existe un soutien majoritaire en faveur d'une stratégie différente, telle qu'un deuxième référendum ou le maintien de l'union douanière de l'UE.

Il pourrait y avoir plusieurs votes qui, sans être juridiquement contraignants, seraient difficiles à ignorer s'ils révèlent le soutien d'un autre arrangement de sortie.

Le format sera décidé plus près de l'heure, sur la base des recommandations du législateur. La législation stipule seulement que les ministres doivent essayer de tenir un débat avant que le Parlement européen ait son propre vote.

QU'EN EST-IL DE LA CHAMBRE DES LORS?
La Chambre des lords, non élue, débattra également de l'accord, mais ne sera appelée qu'à en "prendre note". La chambre haute n'aura pas le pouvoir de bloquer l'accord.

Sur quoi les juristes voteront-ils?

Les législateurs voteront sur un ensemble de mesures comprenant:

1) L'accord de retrait – un document juridique énonçant des questions telles que les droits des citoyens, le règlement financier, un point d'appui pour la question de la frontière irlandaise et les termes d'une période de mise en œuvre conçue pour adoucir le processus de sortie.

2) Le futur cadre relationnel – un document non juridique définissant la manière dont la Grande-Bretagne et l'UE travailleront ensemble à long terme sur des questions telles que le commerce et la sécurité.

Ces documents définissent l'accord que la Grande-Bretagne négocie avec la Commission européenne depuis juin 2017.

WHO VOTES?

Il faut environ 320 voix pour être certain de remporter le vote à la Chambre des communes, qui compte 650 sièges, en fonction des abstentions et des absences. Certains élus ne prennent jamais leurs places.

Le vote est décidé à la majorité simple.

COMMENT LE RÉSULTAT SERA-T-IL ANNONCÉ?

À l'issue d'un débat, l'orateur demande généralement à ceux qui sont en faveur de la motion de crier "oui" et à ceux qui s'opposent de dire "non". Si certains législateurs crient "non", l'orateur appelle à un vote formel.

Les votes sont enregistrés par les législateurs qui franchissent différentes portes, loin des caméras de télévision et des spectateurs. Une fois que l'effectif est terminé, les législateurs retournent à la chambre. Un caissier annonce alors le résultat.

COMMENT LES PARTIS VONT-ILS?

Le parti conservateur au pouvoir compte 315 députés. Il gouverne avec une majorité ouvrière de 13, grâce à un accord avec les 10 législateurs du Parti unioniste démocratique d'Irlande du Nord (DUP).

Le parti de May n'est pas uni derrière son plan. Les eurosceptiques pensent que la Grande-Bretagne reste trop liée aux règles de l'UE et les législateurs pro-européens estiment que les liens ne sont pas badez étroits. Les deux groupes sont badez grands pour infliger la défaite.

Le soutien des DUP dépend de la solution convenue pour la frontière entre la province britannique d'Irlande du Nord et la république d'Irlande. Le parti a déclaré qu'il ne soutiendrait aucun accord laissant l'Irlande du Nord soumise à des règles différentes de celles du reste du Royaume-Uni.

Le parti travailliste de l'opposition, qui compte 257 législateurs, s'est engagé à voter contre tout accord ne répondant pas à ses critères. Il est peu probable que les projets actuels aboutissent à cela. La plupart des législateurs du travail devraient donc voter contre.

Cependant, certains rebelles du travail pourraient voter avec le gouvernement pour éviter le risque d'un Brexit "sans accord".

Les 35 législateurs du parti national écossais devraient voter contre l'accord, de même que les 12 démocrates libéraux.

SI PEUT GAGNER, C'EST CELA?

Non. Le gouvernement doit adopter des lois distinctes pour mettre en œuvre l'accord de retrait et mener à bien le processus de ratification.

Ce sera le projet de loi sur l'UE (accord de retrait). Il fera l'objet d'un examen parlementaire impliquant d'éventuels amendements. Il doit être adopté avant le 29 mars 2019.

Il est peu probable que ce processus annule l'accord sur le Brexit, car la législation mettra en œuvre ce que le Parlement a approuvé. Cependant, les législateurs pourraient utiliser le projet de loi pour bloquer le processus de sortie.

QUE PEUT-IL PERDRE?

Cela pourrait renverser May et son gouvernement.

En vertu de la loi, si la motion du gouvernement est rejetée, les ministres disposent de 21 jours pour indiquer leur intention de procéder. Le gouvernement a déclaré que si l'accord était rejeté, la Grande-Bretagne laisserait l'UE sans accord.

Il doit ensuite convoquer un débat parlementaire qui pourrait donner aux législateurs une autre chance de présenter des amendements, permettant ainsi de voter sur une autre voie. Les amendements ne seraient pas contraignants, mais s'ils étaient approuvés, il serait difficile de les ignorer.

Il est également techniquement possible pour le gouvernement de convoquer un second vote et de demander à nouveau aux législateurs de les approuver aux mêmes conditions ou à des conditions modifiées.

[ad_2]
Source link