Briefing quotidien: Merkel se tourne vers son héritage



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LONDRES (Reuters) – L'Allemande Angela Merkel, qui vient d'annoncer la surprise de son départ prévu pour la veille, s'attaque à ce qui pourrait devenir un élément essentiel de son héritage aujourd'hui.

La chancelière allemande Angela Merkel accueille le président sud-africain Cyril Ramaphosa à la Chancellerie de Berlin, le 29 octobre 2018

Elle a invité les dirigeants africains à Berlin pour aller de l'avant avec ce qui a été décrit comme un «plan Marshall» pour l'Afrique, destiné à stimuler les investissements privés sur le continent et à anticiper ainsi ce que son administration considère comme la perspective d'une future migration africaine mbadive en Europe. . Paul Kagame du Rwanda, Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud et Abiy Ahmed de l’Éthiopien seront parmi les participants.

Alors que les marchés financiers s’inquiètent des plans budgétaires expansifs de l’Italie, un peu plus à l’ouest de la Méditerranée, le gouvernement socialiste minoritaire du Portugal met progressivement de l'ordre dans les finances de son pays. Le projet de loi de budget pour 2019 a été adopté en première lecture au Parlement. Il vise à réduire le déficit à 0,2% – le taux le plus bas de l’histoire démocratique du pays cinq ans après sa sortie de crise et de sauvetage de la dette.

En outre, il réussit à le faire tout en offrant aux travailleurs du secteur public des salaires plus élevés, en aidant les familles aux frais de transport et en investissant davantage dans les soins de santé. Les alliés de gauche du gouvernement au parlement devraient appuyer le projet de loi, qui fera l’objet d’amendements avant un vote final en novembre.

Quelques données légèrement décevantes sur l'économie française sont connues ce matin, avec une croissance de 0,4% au troisième trimestre mais toujours inférieure au consensus du marché, ainsi qu'une baisse des dépenses de consommation plus importante que prévu en septembre. Cela vient en avant de la première lecture pour la croissance de la zone euro dans son ensemble au troisième trimestre de ce matin, les badystes tablant sur 0,4% sur le trimestre pour 1,8% sur un an.

MARCHÉS À 0655 GMT

La rapidité avec laquelle la brève reprise des actions américaines s'est estompée lundi témoigne amplement de la nouvelle atmosphère à Wall Street, la dernière tournure se concentrant sur la guerre commerciale sino-américaine et des rapports selon lesquels Washington imposerait des droits de douane sur toutes les importations chinoises l'année sans progrès à la réunion du mois prochain des présidents Donald Trump et Xi Jinping.

Le S & P 500 a terminé en baisse de 0,6%, sa plus faible clôture en près de six mois et à peine d’une chute de 10% par rapport au record de clôture du mois dernier. Avant les bénéfices du troisième trimestre d’Apple jeudi, les valeurs technologiques ont mené le repli. L'indicateur de volatilité Vix a sondé au-dessus de 25%, bien qu'il se soit tenu sous ce niveau à la première heure mardi. En revanche, les actions chinoises ont gagné du jour au lendemain, les régulateurs ayant promis de prendre de nombreuses mesures d’appui aux marchés et la position dominante du yuan onshore a été fixée à son plus bas niveau par rapport au dollar depuis 10 ans. Le composite Shanghai-Shenzhen a gagné plus de 1%, récupérant une partie des lourdes pertes de lundi.

Les actions de Hong Kong étaient cependant de 0,7% en rouge. Toutefois, un dollar plus ferme et des rapports sur les bénéfices ont aidé les indices de référence actions à Tokyo et à Séoul à progresser avec Shanghai. L’indice mondial MSCI, tous pays confondus, n’a enregistré qu’un gain de 0,04% sur la journée, la référence sur les marchés émergents de MSCI étant dans le rouge après avoir atteint son plus bas niveau en 18 mois.

L’inflation de base aux États-Unis étant en avance sur les prévisions, le redressement des actions n’a pas encore modifié les attentes en ce qui concerne la hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale, et les rendements du Trésor américain et du dollar ont encore augmenté plus largement cette semaine. Outre une autre série de résultats en Europe, les chiffres du PIB du troisième trimestre de la zone euro sont également pris en compte. La France a déjà manqué les prévisions de croissance, avec une expansion inférieure aux prévisions de 0,4% au cours du trimestre. Il a également enregistré une baisse beaucoup plus importante que prévu de 1,7% des dépenses de consommation le mois dernier.

L'Italie et les publications globales sur le PIB de la zone euro sont attendues plus tard. La chute inquiétante du climat des affaires en Europe au cours des derniers mois a déconcerté les marchés d’actions sur le continent, les bénéfices augmentant de moins de moitié par rapport à leurs homologues américains, les inquiétudes commerciales étant exagérées par la nervosité politique entourant l’impbade budgétaire de l’Italie et le manque de préparation dans les négociations sur le Brexit.

Les résultats de BNP Paribas publiés mardi ne contribueraient en rien à dissiper les inquiétudes des investisseurs concernant les banques européennes. Les actions de la plus grande banque française, cotée en bourse, ont perdu plus de 3% à l'ouverture des marchés, après que la faiblesse de ses activités de banque de financement et d'investissement et de banques de détail européennes a entraîné une baisse des revenus – 5% contre les attentes.

Des rapports publiés lundi selon lesquels la Chine envisageait de réduire de moitié les taxes sur les ventes d'automobiles ont donné un répit au secteur de l'automobile lundi. L’obscurcissement de la conjoncture économique suscite déjà des interrogations sur les projets de la Banque centrale européenne en vue de normaliser sa politique monétaire au cours des 12 prochains mois. Les relevés d’inflation instantanés d’octobre sont également attendus aujourd’hui et un certain nombre d’éminents orateurs de la BCE sont au programme.

La livre sterling était plus faible face à l’euro et au dollar après que le budget de l’Automne de lundi ait badoupli légèrement la politique budgétaire (subordonnée à un accord sur le Brexit), mais le calcul du budget laissait beaucoup de doutes sur les prévisions de croissance économique trop optimistes pour l’année prochaine. Les rendements des obligations d'État italiennes ont plongé mardi pour la deuxième journée consécutive, à la suite d'une importante vente aux enchères d'obligations de référence à 5 et 10 ans.

– Un aperçu de la journée à venir de Mark John, rédacteur en chef de la publication économique et politique européenne, et du rédacteur en chef des marchés EMEA, Mike Dolan. Les opinions exprimées sont les leurs –

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