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MOSCOU: Le ministère russe des Affaires étrangères a accusé les militants de Nusra dans la province syrienne d’Idlib d’essayer de détruire une initiative russo-turque visant à créer une zone démilitarisée dans la région contrôlée par les insurgés, a rapporté l’agence de presse Interfax.
"Il y a encore des militants de Nusra à Idlib qui n'arrêtent pas leurs tentatives d'empêcher l'application du mémorandum d'accord conclu entre la Russie et la Turquie", a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère.
Selon Interfax, Zakharova aurait déclaré lors d'une conférence de presse à Moscou que les militants continuaient à bombarder les forces du régime syrien dans le sud de la province et au nord-ouest de Hama.
L’accord conclu en septembre entre la Russie, qui est le plus puissant allié du président syrien Bashar Assad, et la Turquie, qui soutient les insurgés, a empêché une offensive majeure du régime dans la région du nord-ouest de la Syrie contrôlée par l’opposition.
Des terroristes ont tué jeudi quatre combattants du régime dans la province d'Idlib, a annoncé un observateur.
Jeudi, à l'aube, des extrémistes de Hayat Tahrir Al-Sham, une faction dirigée par d'anciens militants d'Al-Qaïda, ont attaqué une position du régime dans l'est de la province, a annoncé l'observatoire syrien des droits de l'homme basé en Grande-Bretagne.
"Quatre combattants du régime ont été tués dans l'badaut, et un membre du HTS est également mort", a déclaré le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahman.
"Il y a un échange de tirs d'artillerie entre les deux parties" sur des terres faisant partie de la zone démilitarisée prévue, a-t-il ajouté.
L’accord entre la Russie et la Turquie sur la création de la zone tampon visait à empêcher l’badaut des troupes du régime sur la province.
Comme prévu dans l'accord, les insurgés ont annoncé qu'ils avaient retiré l'artillerie lourde de la zone, mais des extrémistes, dont HTS, ont refusé de quitter la zone.
Des tirs d'artillerie perpétrés par les forces du régime ont tué au moins sept civils à Idlib vendredi dernier, a annoncé l'Observatoire.
Le ministre des Affaires étrangères d’Assad, Walid Muallem, a exprimé son mécontentement face à la mise en œuvre de l’accord et a critiqué la Turquie pour ses lacunes.
"Les terroristes sont toujours présents dans ce secteur avec leurs armes lourdes", aurait-il déclaré lundi à l'agence de presse pro-régime SANA, faisant référence à la zone tampon.
"Cela indique que la Turquie ne veut pas respecter ses obligations", a-t-il ajouté.
La guerre en Syrie a tué plus de 360 000 personnes depuis son déclenchement en 2011 avec la répression brutale des manifestations antigouvernementales.
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