Une explosion mortelle à Gaza menace de faire dérailler les efforts de paix



[ad_1]

Les militants de Gaza ont menacé d'une autre réaction sévère après la frappe sur le bâtiment de la télévision. (AFP Pic)

GAZA: La recrudescence de la violence à Gaza a menacé de nuire aux efforts visant à mettre fin à des mois de troubles, alors que des frappes aériennes israéliennes ont tué trois Palestiniens et détruit un bâtiment de la télévision du Hamas, tandis qu'un barrage de tirs de roquettes tiré de l'enclave a tué un mort mardi.

La flambée a eu lieu après une opération meurtrière des forces spéciales israéliennes dans la bande de Gaza dimanche qui a conduit le Hamas à vouer vengeance.

L’armée israélienne a déclaré qu’elle avait touché jusqu’à présent plus de 70 sites militants en réponse à plus de 300 tirs de roquettes depuis le territoire dirigé par le Hamas dans la nuit.

Les défenses antimissiles ont intercepté des dizaines de roquettes en provenance de Gaza et la plupart des autres sont tombées dans des zones ouvertes, bien que certaines aient touché des maisons et d'autres structures civiles, a annoncé l'armée.

Un homme a été retrouvé mort des ruines d'un bâtiment dans le sud d'Israël, a déclaré l'organisation de services d'urgence United Hatzalah, ajoutant qu'une femme retrouvée dans le même bâtiment de la ville d'Ashkelon était dans un état critique.

Medics avait précédemment fait état d'environ 20 Israéliens blessés, tandis que le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que trois Palestiniens avaient été tués et neuf blessés lors des frappes israéliennes.

Le groupe militant, le Front populaire de libération de la Palestine, a déclaré que deux des personnes tuées étaient ses membres et le troisième appartenait à la branche armée du Jihad islamique.

La violence a éclaté après des mois de troubles meurtriers le long de la frontière entre Gaza et Israël, qui semblaient s'être apaisés.

Ces dernières semaines, Israël a autorisé le Qatar à fournir à la bande de Gaza des millions de dollars d’aide salariale ainsi que du carburant pour atténuer une crise de l’électricité.

Avant la flambée, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait défendu sa décision d'autoriser Doha à transférer les fonds en dépit des critiques de son gouvernement, affirmant qu'il souhaitait éviter une guerre si cela n'était pas nécessaire.

Les militants israéliens et palestiniens à Gaza ont mené trois guerres depuis 2008 et des affrontements meurtriers au cours des derniers mois ont fait craindre une quatrième.

Coups d'avertissement

L'armée a annoncé lundi qu'un bus israélien avait été touché par un missile anti-char de la bande de Gaza, faisant plusieurs blessés. Un soldat a été grièvement blessé, a-t-il ajouté.

Des groupes d'activistes palestiniens à Gaza, y compris le Hamas, ont revendiqué la responsabilité des tirs de roquettes et de l'attaque au missile contre le bus, qui selon eux était utilisée par des soldats israéliens.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Jonathan Conricus, a déclaré qu'il ne pouvait pas encore fournir de détails supplémentaires sur le bus ou ses passagers.

Le bâtiment de la télévision Al-Aqsa du Hamas a été détruit par une grève israélienne après une série de tirs d’avertissement. L’armée israélienne a déclaré que la chaîne "contribuait aux actions militaires du Hamas".

Aucun blessé n'a été signalé et les travailleurs auraient été évacués après les coups de feu d'avertissement.

Un ancien hôtel de la ville de Gaza utilisé par le Hamas comme bureau de la sécurité intérieure a également été touché par une grève israélienne, ont rapporté les journalistes de l'AFP.

Les militants de Gaza ont menacé d'une autre réaction sévère après la grève sur le bâtiment de la télévision et, selon la police, de nouvelles roquettes auraient atterri à Ashkelon.

Le Hamas a déclaré que les tirs de roquettes initiaux étaient une vengeance de l'opération israélienne meurtrière dimanche soir dans la bande de Gaza.

Dimanche, un affrontement a éclaté lors de l’opération secrète qui a tué sept militants palestiniens, dont un commandant local de la branche armée du Hamas et un officier de l’armée israélienne.

Extrêmement dangereux

Netanyahu a écourté son voyage à Paris et s'est précipité à la maison lorsque les tensions ont monté, et a convoqué lundi une réunion des chefs de la sécurité.

L’envoyé spécial des Nations Unies pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, qui avec l’Egypte cherche une trêve à long terme entre Israël et le Hamas, a qualifié l’escalade «extrêmement dangereuse» et a déclaré sur Twitter que «tous doivent faire preuve de retenue».

Israël avait souligné que son opération secrète dimanche était une mission de collecte de renseignements et «pas un assassinat ou un enlèvement», mais le Hamas l'a fermement dénoncée et a promis de se venger.

L’armée israélienne a fait savoir que la mission de dimanche n’avait pas eu lieu comme prévu et avait donné lieu à des affrontements qui, selon des responsables palestiniens, auraient inclus des frappes aériennes israéliennes.

La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, a déclaré que l'équipe des forces spéciales israéliennes s'était infiltrée dans une voiture de civils près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Un échange de tirs a suivi, au cours duquel le commandant local d'Al-Qassam, Nour Baraka, a été tué avec un autre militant, a ajouté le journal.

La voiture a ensuite tenté de s'enfuir et un avion israélien a assuré un tir de couverture.

L’armée israélienne a refusé de commenter le compte d’Al-Qassam «en raison de la nature sensible de l’opération».

Des funérailles ont été organisées lundi pour les sept militants palestiniens, en présence de milliers de personnes, parmi lesquelles des membres masqués d'Al-Qassam portant des fusils, certains tirant en l'air.

De violents affrontements ont accompagné d'importantes manifestations le 30 mars, le long de la frontière israélo-israélienne.

Depuis lors, au moins 231 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens, la majorité abattue lors de manifestations et d'affrontements, tandis que d'autres sont morts lors de tirs de chars ou de frappes aériennes.

Deux soldats israéliens ont été tués à cette époque.

[ad_2]
Source link