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L'ancien président équatorien Rafael Correa a demandé l'asile en Belgique, où il vit avec sa famille depuis 2017, a rapporté jeudi à l'agence de presse française AFP deux sources proches du dossier. Cet homme est recherché par Interpol car il doit comparaître devant son tribunal pour l'enlèvement d'un opposant en 2012.
Selon l'une des sources, la requête datée du 25 juin. Le Commissaire général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) enquête sur le dossier depuis août
. L'autre source le confirme. Correa a été entendu à la fin de l'été pour défendre sa demande d'asile.
Enlèvement ordonné
Correa a été président de l'Équateur de 2007 à l'année dernière. Mercredi, la Cour suprême équatorienne a décidé qu'il devrait comparaître devant le tribunal. Cela vaut également pour deux anciens agents actuellement en prison et pour l'ancien chef des services de renseignement, Pablo Romero, résidant en Espagne
Correa est accusé d'avoir ordonné l'enlèvement de Fernando Balda, membre du l'opposition en Equateur. Il avait fui en Colombie mais avait été contraint de monter dans une voiture par un groupe d'hommes armés en 2012, avec pour destination son pays d'origine. La voiture a été interceptée par la police colombienne, qui a pu libérer l'homme.
Les ravisseurs ont déclaré avoir agi pour le compte de Correa. Il habite en Belgique depuis l'année dernière, la patrie de sa femme. Il prétend être innocent et affirme que son successeur, Lenin Moreno, "aurait organisé un complot" contre lui.
Alerte rouge
Correa ne peut être condamné que s'il se présente devant un tribunal équatorien traiter par défaut n'est pas possible. Il est passible d'une peine d'emprisonnement de sept ans au maximum.
Contre Correa et Romero, Interpol a lancé une "alerte rouge", ce qui signifie qu'ils sont recherchés aux fins d'extradition. À la télévision équatorienne, Correa a déclaré avant que le jugement de la Cour suprême ne soit connu "qu'il n'attend absolument rien de la justice équatorienne".
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