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Un huitième enfant est décédé des suites d'une épidémie virale mortelle qui a déjà coûté la vie à sept personnes dans un établissement de soins de longue durée pour enfants dans le New Jersey, ont confirmé vendredi des responsables de l'État.
Le nom et l'âge de l'enfant n'ont pas été révélés. Le département d'Etat de la Santé a indiqué qu'il ne disposait pas encore d'une confirmation en laboratoire de l'adénovirus chez l'enfant, mais qu'il souffrait d'une maladie respiratoire.
Dans le même temps, des responsables du département de la santé ont déclaré que plus d'enfants avaient été infectés lors de l'épidémie que prévu, sur la base de nouveaux résultats de laboratoire.
Il y a maintenant 23 cas confirmés d'adénovirus chez des enfants en pédiatrie au Centre Wanaque pour les soins infirmiers et la réadaptation à Haskell. Lorsque le foyer a été signalé pour la première fois, le nombre de cas était de 18.
Ces chiffres n'indiquent cependant pas une propagation du virus et aucun autre décès n'a été signalé, ont déclaré des responsables de l'Etat.
"Le 22 octobre était la dernière date à laquelle une personne est tombée malade. Le dernier enfant est tombé malade avant le 22 octobre, date qui reste la plus récente pour l'apparition de la maladie", a déclaré la porte-parole du département de la santé, Donna Leusner.
"C'est important, car le nouveau cas n'indique pas nécessairement que la maladie s'est étendue ou a empiré", a expliqué Leusner.
Des responsables ont déclaré que l'épidémie restait sous enquête active et qu'il était possible que des tests de laboratoire confirment d'autres cas.
Lors d'une conférence de presse tenue plus tôt cette semaine, le gouverneur Phil Murphy, qui a déclaré avoir été "éviscéré" par la connaissance de jeunes vies perdues, s'est engagé à découvrir ce qui s'est passé.
"Nous n'avons pas toutes les réponses, mais nous travaillons pour les obtenir", a-t-il déclaré.
L'adénovirus est généralement une maladie bénigne qui imite les symptômes de la grippe et du rhume. Mais les experts disent que cela peut poser des complications bien plus graves à certaines personnes, en particulier à celles dont le système immunitaire est affaibli.
L'État a annoncé qu'il lancerait un effort la semaine prochaine pour souligner la nécessité de mettre en place des mesures de contrôle des infections dans d'autres établissements de l'État traitant des enfants immunodéprimés.
"Le département s'engagera dans un effort d'éducation et de formation pour le personnel et les administrateurs d'installations similaires qui s'occupent de ces enfants médicalement fragiles pour s'assurer que les protocoles de contrôle des infections sont suivis", a déclaré le commissaire à la Santé, Shereef Elnahal. "Les établissements de soins de longue durée pédiatriques s'occupent d'enfants extrêmement fragiles sur le plan médical et ont donc besoin de plus d'attention et de soutien."
L'initiative devrait inclure une équipe existante du personnel du Service des maladies transmissibles du Département de la santé, comprenant des épidémiologistes et des spécialistes des infections nosocomiales et du contrôle des infections.
Des sources s'attendent à ce que l'équipe se rende également à l'hôpital universitaire de Newark, à la suite des rapports jeudi selon lesquels une inspection d'Etat a révélé "d'importantes carences en matière de contrôle des infections" à la suite du décès d'un bébé prématuré.
Le bébé était dans l'unité de soins intensifs néonatals de l'hôpital et a contracté la bactérie Acinetobacter baumannii. Transféré dans un autre établissement de traitement, l’enfant mourut fin septembre.
L’État a déclaré avoir été informé pour la première fois de l’épidémie au Centre Wanaque le 9 octobre. Il a été rendu public plus tôt cette semaine, après que NJ Advance Media eut reçu un message anonyme indiquant qu’un certain nombre de personnes étaient décédées dans cet établissement. Cependant, ni le département de la santé de l’état ni l’établissement ne confirmeraient ces décès jusqu’à mardi.
Un membre du personnel du Service des maladies transmissibles du ministère de la Santé de l'État est actuellement sur place dans l'établissement et surveille l'épidémie, ont indiqué des responsables. Les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies collaborent aux tests et à l'expertise en laboratoire, ont déclaré des responsables de l'Etat.
L’établissement situé dans le nord du comté de Passaic est un centre de soins infirmiers de 227 lits, un centre de réadaptation et un centre de pédiatrie, qui propose des soins de courte et longue durée.
Autorisé pour 92 lits pédiatriques, l'établissement a accepté de mettre fin aux nouvelles admissions pour la durée de l'épidémie, ont déclaré des responsables de l'Etat. Ils ont ajouté que le Centre Wanaque a également mis en place une hotline 24h / 24, 7j / 7 pour les familles touchées et propose également des services de conseil professionnel en matière de deuil à toutes les personnes touchées.
Les responsables du Centre Wanaque n'ont pas répondu aux demandes de commentaires.
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