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Le président iranien, Hassan Rouhani, a déclaré que les sanctions "oppressives" des États-Unis ne feraient que nuire au peuple iranien, donnant ainsi l'assurance que le pays l'emportera sur les mesures restrictives et continuera à vendre son pétrole.
"Les Américains pensaient pouvoir complètement réduire les exportations de pétrole de l'Iran, mais ils se sont rendus compte à l'époque [ahead of the reimposition of the sanctions] cela n'est ni pratique ni possible ", a-t-il déclaré mercredi lors d'une réunion du cabinet à Téhéran, évoquant les dérogations accordées par les États-Unis aux principaux acheteurs de brut iranien après la remise en vigueur des sanctions contre Téhéran le 5 novembre.
M. Rouhani a en outre souligné que les sanctions imposées par les États-Unis n’auraient aucune incidence sur les ventes de pétrole de l’Iran, déclarant: "Nous avons tellement de façons de vendre du pétrole et cela rendra leurs sanctions inefficaces".
Les Iraniens, a ajouté Rouhani, ont envoyé aux États-Unis un signal très clair et décisif leur indiquant que "nous vendrons notre pétrole et préserverons nos relations financières avec le monde".
Il a également noté que la campagne de pression américaine allait définitivement échouer, les institutions gouvernementales iraniennes étant "fermement opposées aux États-Unis".
L’Amérique a choisi la mauvaise voie pour sanctionner l’Iran et, ce faisant, a exposé davantage son vrai visage au monde, a-t-il souligné.
"Aujourd'hui, il est clair pour tous que ces sanctions injustes et oppressives vont nuire au cher et noble peuple iranien", a déclaré Rouhani.
En outre, a-t-il ajouté, l'objectif principal des États-Unis en réimposant les sanctions est de porter atteinte à l'indépendance de l'Iran, notant que le seul moyen de contrer les interdictions est de compter sur les capacités nationales.
Les mesures punitives rétablies par l’administration américaine actuelle visent 700 personnes, banques, avions, navires et entreprises liés aux secteurs énergétique et financier de l’Iran.
Les sanctions interviennent six mois après que Washington ait annulé l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, appelé Plan d'action global commun (JCPOA), en dépit des objections internationales.
Le premier tour a été réimposé en août.
Le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton, a déclaré mardi que Washington "pressera" les Iraniens "très fort".
L’objectif ultime de Washington était de réduire les exportations de pétrole de l’Iran. Les États-Unis ont déjà accordé des dérogations à huit importateurs de brut iranien depuis l'entrée en vigueur des sanctions au début du mois.