Les Saoudiens promettent une enquête "complète" sur l'assassinat de Khashoggi: Mattis


[ad_1]

Prague (AFP) – L'Arabie saoudite a promis une enquête "complète" sur l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a déclaré dimanche à Washington le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, à l'issue d'un entretien avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir.

"Nous en avons discuté (…) avec le besoin de transparence, d'une enquête approfondie. Un accord complet de FM Jubeir, aucune réserve", a déclaré Mattis à la presse à l'issue des entretiens, au cours desquels il avait averti le royaume saoudien que le meurtre était attribué à l'Arabie saoudite. les autorités risquaient de déstabiliser la région.

"Pas de réserves du tout. Il (Jubeir) a déclaré que nous devions savoir ce qui s'était passé et que c'était très collaboratif, d'accord", a déclaré le chef du Pentagone à un journaliste lors d'un vol Manama-Prague où il fêtera le centenaire de la Tchécoslovaquie.

Le journaliste saoudien Khashoggi, 59 ans, qui avait critiqué le puissant prince héritier du royaume, Mohammed bin Salman, vivait en exil volontaire aux États-Unis depuis 2017.

Il a été assassiné après s'être rendu au consulat d'Istanbul, le 2 octobre, dans son pays, afin d'obtenir des documents en vue de l'épouser sa fiancée turque. Selon des informations horribles, le chroniqueur du Washington Post aurait été tué et démembré par une équipe envoyée d'Arabie saoudite pour le faire taire.

Après des semaines de dénégations, Riyad a tenté de tracer une ligne de démarcation face à la crise avec une enquête.

Le prince Mohammed, héritier du trône de la nation pétrolière, a publiquement dénoncé le meurtre comme "répugnant", tandis que le procureur saoudien a reconnu pour la première fois cette semaine que, selon les preuves d'une enquête turque, le meurtre avait été "prémédité".

Mais Riyad a rejeté samedi les appels d'Ankara à l'extradition de 18 Saoudiens arrêtés pour le meurtre de Khashoggi, alors que Washington avait averti que la crise risquait de déstabiliser le Moyen-Orient.

S'adressant à un forum à Manama samedi, Mattis a averti que "le meurtre de Jamal Khashoggi dans un établissement diplomatique doit nous concerner tous grandement".

"Le non-respect des normes internationales et de l'état de droit par un pays porte atteinte à la stabilité régionale à un moment où elle est indispensable", a-t-il souligné.

Le meurtre, qui a terni l'image du prince héritier Mohammed, a déclenché une vague de critiques internationales et affecté les relations de Washington avec le royaume.

Les États-Unis comptent énormément sur l'Arabie saoudite pour contrer l'influence de l'Iran dans la région et pour défendre la sécurité d'Israël.

Mattis n'a pas eu de réunion bilatérale formelle avec Jubeir en marge du forum de Manama, où il a rencontré plusieurs dirigeants arabes et européens.

Les deux hommes ont pris la parole lors d'un dîner réunissant tous les ministres.

[ad_2]Source link