Abbas aurait accepté de coopérer aux négociations de l'accord sur Gaza – Palestiniens


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Le président palestinien Mahmoud Abbas a accepté de ne pas faire échouer ses efforts pour parvenir à un accord dans la bande de Gaza sous la pression de l'Egypte, a rapporté jeudi le journal saoudien Al-Hayat.

Cela signifie qu'Abbas n'imposera pas de nouvelles sanctions à la Bande et reprendra les paiements aux employés de l'Autorité palestinienne à Gaza.

Selon le quotidien arabe, le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a fait pression sur Abbas en faveur de cette position, mais a précisé qu'un accord devait être conclu ultérieurement pour rétablir le contrôle de l'Autorité palestinienne sur la bande.

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Le soutien d’Abbas est essentiel pour tout accord, dans la mesure où le parti conserve une présence importante dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas et exerce un contrôle général sur les zones placées sous l’autorité palestinienne d’Abbas en Cisjordanie occupée. Les forces de sécurité israéliennes ont mis en garde de ne pas avancer dans la réconciliation sans la participation d'Abbas.

Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a répondu aux questions lors d'une interview accordée le 26 septembre 2015 à New York.

י־פי



L'accord en discussion, négocié par l'Égypte et les Nations Unies, vise à atténuer la violence à la frontière entre Gaza et Israël. Dans le même temps, l’Égypte travaillerait en vue d’une réconciliation palestinienne interne entre le Fatah et le Hamas, bien qu'aucune avancée décisive n'ait été rapportée.

Les deux présidents se sont rencontrés lors d'une conférence internationale à Charm el-Cheikh, où Al-Sissi a fait pression sur Abbas pour qu'il allège les sanctions dans le cadre des efforts égyptiens visant à faire avancer un accord sur Gaza. Le chef des services de renseignement égyptiens, le major général Abbas Kamel, a participé à la réunion, de même que les responsables de l'AP chargés des négociations sur la réconciliation, Azzam al-Ahmad du Fatah et le ministre des Affaires civiles, Hussein al-Sheikh.

L'Egypte a annoncé qu'elle se retirerait en tant que médiateur et sponsor des négociations et travaillerait exclusivement avec le Hamas en tant que souverain de Gaza si Abbas ne coopérait pas.

Dans une déclaration envoyée par le bureau d’Abbas après la réunion, il a été dit que les deux dirigeants avaient discuté de l’évolution récente de la situation au Moyen-Orient et des dangers potentiels pour les Palestiniens, et qu’ils étaient convenus de poursuivre leur coordination concernant les pourparlers et le processus de réconciliation palestinienne.

Selon Al-Hayat, l'accord sera divisé en deux parties. Le premier durera entre deux et trois semaines, le second six mois. La délégation égyptienne chargée de la sécurité s'efforcera de faire progresser la réconciliation entre Palestiniens conformément aux principes convenus en 2011 et 2014. Selon ces principes, l'Autorité palestinienne rétablira son contrôle sur la bande de Gaza et un gouvernement d'union sera mis en place pour organiser des élections présidentielle et législatives à Gaza et en Cisjordanie.

La première phase du calme est entrée en vigueur la semaine dernière, avec la réduction de la violence le long de la barrière frontalière avec Israël, l'augmentation du nombre d'heures quotidiennes d'alimentation en électricité en raison du combustible fourni par le Qatar à la centrale électrique et le versement de salaires au Qatar. aux fonctionnaires du Hamas.

Les factions palestiniennes ont décidé jeudi de mettre fin aux manifestations violentes le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza et de mettre fin au lancement de bombes incendiaires aéroportées, a déclaré un haut responsable du Hamas à Haaretz. Selon le responsable, les manifestants arrêteront également de mettre le feu aux pneus et d’approcher du côté israélien de la frontière.

À Gaza, des secours supplémentaires sont attendus dans les prochains jours compte tenu de la coopération d'Abbas, notamment par l'exportation de produits agricoles, de vêtements et de meubles vers le marché israélien et la Cisjordanie.

Le ministère des Finances de Gaza a annoncé mardi qu'il verserait aux fonctionnaires 60% de leur salaire de juillet dans le cadre des pourparlers visant à atténuer la violence à la frontière de Gaza.

Selon des reportages en provenance de Gaza, le paiement aurait été autorisé lors de négociations conjointes pour mettre fin aux violences dans la région et le Qatar paierait la facture des salaires. L'Egypte et Nickolay Mladenov, envoyé spécial des Nations Unies pour le Moyen-Orient, participent aux négociations.

Après que le Hamas ait pris le contrôle de Gaza, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a ordonné à ses responsables employés à Gaza de ne pas travailler sous le gouvernement du Hamas. La décision a concerné 65 000 fonctionnaires et agents de sécurité. L’Autorité palestinienne a promis de continuer à payer leurs salaires même s’ils ne travaillaient pas, tandis que le Hamas a insisté pour que certains, principalement dans le système de santé, retournent au travail. Elle a également engagé 45 000 fonctionnaires pour combler le vide. Ils ont été payés à partir des recettes fiscales collectées par le Hamas.

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