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Des robots de la taille d'une cellule sanguine humaine pourraient tout surveiller, des corps humains aux oléoducs. Mais ils doivent d'abord être construits. Une équipe du MIT a mis au point un nouveau modèle de construction de robots microscopiques, un système qu’on appelle "autoperforation".
Le système utilise un type de carbone appelé graphène, un matériau extrêmement résistant qui contient une seule couche d'atomes. Le graphène est très en vogue ces temps-ci, mais les chercheurs du MIT ont réussi à exploiter une qualité inhabituelle: sa nature fragile. Comme une plaquette ou un œuf, le graphène peut se briser facilement.
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"Nous avons découvert que vous pouvez utiliser la fragilité", déclare le professeur Michael Strano du MIT dans un communiqué de presse. "C'est contre-intuitif. Avant ce travail, si vous m'aviez dit que vous pouviez fracturer un matériau pour en contrôler la forme à l'échelle nanométrique, j'aurais été incrédule."
Cela fonctionne comme ceci: une couche de graphène est placée sur un tableau de points polymères, de semi-conducteurs minuscules. Lorsque le graphène se drape sur les bords arrondis des points, des lignes de déformation commencent à apparaître. "Imaginez une nappe qui tombe lentement sur la surface d'une table circulaire", explique Albert Liu, étudiant diplômé, qui a travaillé avec Strano sur le projet. "On peut très facilement visualiser la déformation circulaire en développement sur les bords de la table, et c'est très similaire à ce qui se produit lorsqu'une feuille plate de graphène se plie autour de ces piliers en polymère imprimés."
Quand ce modèle de pliage entre en jeu, dit Strano, "il se passe quelque chose d'assez étonnant: le graphène va se fracturer complètement, mais la fracture sera guidée à la périphérie du pilier". La fin du processus a laissé la vapeur avec un morceau de graphène net et soigné qui ressemblait au résultat d’une perforation, visible sur la photo ci-dessus.
L’idée des robots ressemblant à des cellules, que Strano et Liu appellent des «syncells» (cellules synthétiques), c’est qu’ils commenceraient à «ressembler à une cellule biologique vivante. les gens que c'est une cellule ", dit Strano.
Strano imagine que les syncells sont utilisés comme moyen de tests biomédicaux. Injectez des centaines de personnes dans le sang et laissez les données revenir dans les capteurs. Auparavant, les travaux sur les syncells nécessitaient leur construction individuelle, mais la nouvelle méthode de construction permettra une production en série. Strano, qui a écrit les lettres "M", "I" et "T" dans une nouvelle syncellule produite en série pour prouver son efficacité, considère la nouvelle méthode comme un modificateur de jeu.
"Je pense que cela ouvre une nouvelle boîte à outils pour la micro et la nanofabrication", a-t-il déclaré.
Source: MIT
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