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Reuters
L’enlèvement des armes à la frontière a pour objectif de réduire les tensions entre les deux Corées
La Corée du Nord et la Corée du Sud ont accepté de retirer leurs armes et leurs postes de garde de Panmunjom, la "ville de la trêve" qui chevauche leur frontière.
Également connue sous le nom de zone de sécurité commune (JSA), Panmunjom est le seul endroit de la frontière où les troupes des deux Corées se font face.
L'objectif est de réduire les tensions entre les deux pays.
Plus tôt ce mois-ci, des troupes des deux côtés ont commencé à enlever environ 800 000 mines terrestres enfouies le long de la frontière.
"Les deux Corées et l'UNC [US-led United Nations Command] a décidé de prendre des mesures visant à retirer les armes à feu et les postes militaires de la JSA avant le 25 octobre, et que pendant les deux jours suivants, les trois parties procèderont à une vérification conjointe ", a déclaré le ministère sud-coréen de la Défense à Séoul dans un communiqué.
Les trois parties ont également confirmé l'achèvement des opérations de déminage dans la JSA, a ajouté le journal.
Dans le même temps, un groupe de responsables nord-coréens est parti pour la Russie lundi, a annoncé l'agence de presse officielle du Nord, alors que le dirigeant Kim Jong-un envisage de se rendre dans le pays plus tard ce mois-ci ou au début du mois prochain.
Les discussions de lundi étaient la deuxième réunion d'une commission trilatérale de la JSA composée des deux Corées et du commandement de l'ONU, qui supervise les affaires dans la zone démilitarisée (DMZ) depuis la fin des hostilités dans la guerre de Corée de 1950-1953.
Le village est utilisé comme point de rencontre et les dirigeants des deux Corées se sont rencontrés deux fois cette année.
Mais au fil des ans, il a également été témoin de nombreuses escarmouches armées. En décembre dernier, un soldat nord-coréen a été grièvement blessé par balle lors de son passage dans le sud du pays.
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Jeudi, les armes à feu et les postes de garde seront retirés de la zone, ce qui pourrait réduire le risque d'incidents similaires.
Les relations entre le Nord et le Sud – qui sont encore techniquement en guerre – se sont améliorées au cours des derniers mois.
La décision de lundi a été prise lorsque Kim Jong-un et son homologue sud-coréen Moon Jae-in se sont rencontrés le mois dernier à Pyongyang pour des entretiens centrés sur les négociations en suspens sur la dénucléarisation.
Cela s’est produit après une réunion historique entre M. Kim et le président américain Donald Trump à Singapour en juin, au cours de laquelle les deux hommes ont convenu, dans leurs grandes lignes, de travailler à la création d’une péninsule coréenne sans armes nucléaires.
En avril, la Corée du Sud a annoncé qu'elle avait cessé de diffuser de la propagande via des haut-parleurs situés le long de la frontière, afin de "soulager la tension militaire entre les deux Corées".
