L'apport organique lié à la réduction du risque de cancer, selon une étude | 2018-10-25



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PARIS – Une étude publiée en ligne le 22 octobre dans JAMA médecine interne consommation alimentaire organique associée à une réduction du risque de cancer en général. L’étude de cohorte basée sur la population a porté sur 68 946 Français adultes répartis en quartiles sur la base de la consommation d’aliments biologiques. L'étude peut être trouvée ici.

Les gens ont fourni des informations sur leur fréquence de consommation d'aliments biologiques et leur apport alimentaire pour 16 produits. Ils ont ensuite reçu un score d'aliments biologiques compris entre 0 et 32. Les dates de suivi étaient du 10 mai 2009 au 30 novembre 2016.

Au total, 1 340 premiers cas de cancer ont été identifiés au cours du suivi. Des scores plus élevés pour les aliments biologiques étaient inversement associés au risque global de cancer (ratio de risque pour le quartile 4 par rapport au quartile 1: 0,75). Des ajustements ont été opérés pour tenir compte des facteurs de confusion (sociodémographie, modes de vie et habitudes alimentaires).

L’étude a révélé que la consommation d’aliments biologiques était associée à une diminution du risque de développer un lymphome non hodgkinien et un cancer du sein post-ménopausique, mais aucune association n’a été détectée pour les autres types de cancer.

L'étude a montré que, bien que les aliments biologiques soient moins susceptibles de contenir des résidus de pesticides que les aliments conventionnels, peu d'études ont examiné l'association entre la consommation d'aliments biologiques et le risque de cancer. Les normes relatives aux aliments biologiques ne permettent pas l'utilisation d'engrais synthétiques, de pesticides ni d'organismes génétiquement modifiés et limitent l'utilisation de médicaments vétérinaires. L'étude a mis en évidence un rapport publié en 2018 par l'Autorité européenne de sécurité des aliments, selon lequel 44% des échantillons d'aliments produits de manière conventionnelle contenaient un ou plusieurs résidus de pesticides quantifiables, tandis que 6,5% des échantillons de produits biologiques en contenaient.

"En raison de leur plus faible exposition aux résidus de pesticides, on peut émettre l'hypothèse que les consommateurs d'aliments biologiques plus élevés risquent moins de développer un cancer", a déclaré l'étude JAMA médecine interne m'a dit.

Parmi les adultes de l'étude, 78% étaient des femmes. L'analyse était basée sur les personnes de l'étude NutriNet-Santé, qui est volontaire et a tendance à attirer les femmes, les personnes instruites et celles qui affichent des comportements plus sains par rapport à la population française en général.

Le Ministère français de la santé, l’Institut français de surveillance de la santé, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’Institut national de recherche agricole et le Conservatoire national des arts et métiers soutient le programme NutriNet- Étude de santé.

Une subvention de l’Agence nationale de la recherche française a permis de financer Julia Baudy, Ph.D., en collaboration avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale à Paris et l’un des auteurs de l’étude du JAMA médecine interne.

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