L'archipel du Pacifique se prononce sur l'indépendance de la France


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NOUMEA, Nouvelle-Calédonie – Des électeurs de Nouvelle-Calédonie décident si le territoire français du Pacifique Sud doit se libérer du pays européen qui l'avait revendiqué au milieu du XIXe siècle.

Les scrutins ont ouvert dimanche matin à l’issue d’un référendum marquant une étape dans le processus de décolonisation des trois décennies de l’archipel, qui contribuera à définir l’avenir de la Nouvelle-Calédonie en tant que pays indépendant ou faisant partie intégrante de la France.

Plus de 174 000 électeurs inscrits sont invités à répondre à la question: "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie acquière sa pleine souveraineté et devienne indépendante?"

Les observateurs s’attendent à ce qu’une majorité privilégie le maintien d’une partie de la France sur la base des sondages d’opinion et des résultats des élections précédentes.

Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures (samedi 10 heures en France métropolitaine; 21 heures GMT) et fermé 10 heures plus tard. Les résultats sont attendus plus tard dimanche.

La Nouvelle-Calédonie, un groupe d'îles, compte environ 270 000 habitants. Parmi eux, les Kanaks, qui représentent environ 40% de la population, des personnes d'origine européenne (environ 27%) et d'autres originaires de pays asiatiques et d'îles du Pacifique.

Il compte sur la France pour la défense, l'application de la loi, les affaires étrangères, la justice et l'éducation, tout en bénéficiant d'une large autonomie. La Nouvelle-Calédonie reçoit environ 1,3 milliard d’euros de subventions de l’État français chaque année, et beaucoup craignent que l’économie ne pâtisse si les relations sont rompues.

Le référendum est le résultat d'un processus engagé il y a 30 ans pour mettre fin aux années de violence entre partisans et opposants à la séparation de la France.

La violence, qui a coûté la vie à plus de 70 personnes, a donné lieu à un accord conclu en 1988 entre des factions rivales loyalistes et indépendantistes. Une autre entente, une décennie plus tard, prévoyait un référendum sur l’indépendance.

La plupart des Kanaks ont eu tendance à défendre leur indépendance, tandis que la plupart des descendants de colons européens ont favorisé le maintien de la relation française.

Pour assurer la sécurité lors du vote, des policiers supplémentaires ont été envoyés en Nouvelle-Calédonie. Les autorités ont également interdit le port d'armes à feu et la vente d'alcool immédiatement avant et pendant le vote.

Si les électeurs refusent le dimanche de l’indépendance, l’accord de 1998 autorise la tenue de deux référendums d’autodétermination d’ici à 2022.

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