Macron réprouve le nationalisme alors que Trump célèbre le jour de l'armistice


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Trump et des dizaines de ses homologues internationaux se sont réunis à l'Arc de Triomphe, dans le centre de Paris, pour marquer le centenaire des cauchemars de la Première Guerre mondiale, conclusion qui découle en partie de l'entrée des États-Unis dans le conflit amer alimenté par le nationalisme.

Mais des décennies plus tard, alors que les tranchées et les gaz toxiques disparaissent, le nationalisme prend de l'ampleur. Cela a été alimenté par Trump lui-même, qui s'est fièrement identifié comme un nationaliste alors qu'il avance un programme "America First".

Dans son allocution, le président français Emmanuel Macron, qui s'est imposé comme le sentinelle le plus bruyant d'Europe contre le nationalisme mondial, a répété ses avertissements.

"Le patriotisme est l'exact opposé du nationalisme", a-t-il déclaré par l'intermédiaire d'un traducteur. "Le nationalisme est une trahison du patriotisme. En énonçant d'abord nos intérêts, qui se soucie des autres, nous effaçons ce que la nation a de plus cher, ce qui lui donne la vie, ce qui la rend grande et essentielle: ses valeurs morales."

"Je sais qu'il y a des vieux démons qui reviennent à la surface. Ils sont prêts à semer le chaos et la mort", a-t-il déclaré. "L'histoire menace parfois de reprendre son sinistre parcours."

Il était impossible de considérer ses propos comme rien de moins qu'une réprimande de Trump, qui a fièrement épousé une politique étrangère de "l'Amérique d'abord".

Trump est arrivé séparément des autres dirigeants étrangers aux cérémonies du centenaire de l'armistice de dimanche, qui se sont déroulées sous un ciel gris et une bruine froide. Ses homologues, dont Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, se sont réunis à l'Élysée avant de se rendre ensemble en autocar à l'Arc de Triomphe. Ils se sont rendus en grand groupe sur le site de l'événement.

Trump est arrivé dans son propre véhicule et est entré séparément, en raison de "protocoles de sécurité", selon la Maison Blanche. Un manifestant aux seins nus a franchi une barrière de la police et a couru vers le cortège motorisé de Trump avant d'être appréhendé. Le président russe Vladimir Poutine est également arrivé séparément et a marché seul.

L'armistice qui est entré en vigueur à la onzième heure le onzième jour du onzième mois de 1918 a mis fin à ce qui était alors la guerre était censée mettre fin à toutes les guerres. Deux décennies plus tard, lorsque le conflit a éclaté sur le continent, les États-Unis ont de nouveau été entraînés dans une bataille sanglante, renforçant ainsi leur rôle dans le maintien de la sécurité européenne.

En visite à Paris cette semaine, Trump a déploré le coût pour les États-Unis d’aider à maintenir la sécurité européenne, insistant pour que les pays d’ici fassent plus pour se protéger. La sécurité de l’Europe est une bête noire fiable pour Trump, contre laquelle il s’est battu pendant la campagne électorale et lors de réunions avec ses homologues.

Ses actions ont soulevé des questions sur l'état des relations américaines de longue date.

L’homme qui était jadis son principal partenaire européen, Macron, semble maintenant être devenu un autre chef de file mondial sujet à des insultes et des coups fatal. Les autres homologues de Trump – la première ministre britannique Theresa May et la allemande Merkel – ont également été ridiculisés.

Trump et Macron minimisent les différences en France après un début difficile

Trump n'a pas semblé trop impatient samedi de dissiper l'idée qu'il n'est pas intéressé à améliorer les relations américano-européennes. Au cours d'une réunion matinale avec Macron à l'Élysée, les expressions effusives de bonhomie qui autrefois coloraient la relation des deux hommes ont disparu, remplacées par des expressions de coopération en bois.

Plus tard, Trump a annulé une visite prévue dans un cimetière américain situé à 50 km de Paris. La Maison Blanche a évoqué la pluie qui a parfois provoqué l'hélicoptère Marine One du président.

Trump est resté invisible presque toute l'après-midi, alors même que ses collègues dirigeants – dont Macron, May, Merkel et Trudeau – s'étaient déplacés à travers la campagne française pour marquer l'anniversaire solennel dans des lieux sacrés.

Trump aura une chance dimanche de compenser cette annulation, qui a attiré les critiques et les accusations selon lesquelles il ignorait le sacrifice du personnel militaire américain décédé pendant la Première Guerre mondiale.

Après la cérémonie à l'Arc de Triomphe – qui comportait une revue des troupes, des performances musicales et le discours de Macron – Trump a assisté à un déjeuner pour tous les dirigeants mondiaux, qui pourrait mener à des rencontres avec Merkel, May, Poutine ou d'autres dignitaires rassemblés.

Ensuite, il visitera un autre cimetière américain, plus proche de Paris, pour déposer une couronne et prononcer son propre discours. Il doit rentrer à Washington dimanche soir.

La visite à Paris a eu lieu après que Trump eut annulé son plan de défilé militaire à Washington, estimant que le prix de 90 millions de dollars était trop élevé. Il avait initialement conçu le défilé en s'inspirant des célébrations du 14 juillet à Paris, qui mettaient en vedette des chars, des troupes en formation et des survols d'avions.

La cérémonie de dimanche a lieu dans le même voisinage mais ne sera pas aussi militariste; il est destiné à commémorer la fin de la guerre et non sa pratique.

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