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Une compagnie aérienne qui a ouvert la première liaison commerciale entre les États-Unis et Cuba il y a deux ans étend la connectivité en dépit du moment critique des relations entre les deux pays et de la chute du tourisme américain sur l'île.
La compagnie aérienne américaine JetBlue a ouvert sa ligne La Havane-Boston samedi avec un avion transportant plus de 120 passagers qui a atterri à l'aéroport José Martí, où elle a été reçue avec les drapeaux des deux pays.
"Depuis le premier jour, nous sommes prêts à nous engager sur cette île à long terme", a déclaré Giselle Cortés, directrice de l'aéroport international de JetBlue, à l'Associated Press. "Nous sommes la seule (compagnie aérienne) à n'avoir annulé aucun itinéraire, mais nous ajoutons aujourd'hui La Havane à Boston."
Les opérations de l'aviation commerciale ont commencé en 2016, après la reprise des relations diplomatiques entre les États-Unis et Cuba en 2014 et après que les permis accordés par les présidents de l'époque, Barack Obama, aient élargi les catégories de raisons pour lesquelles les Américains pouvaient prétendre se rendre sur l'île.
Cependant, quelques mois plus tard, son successeur, Donald Trump, a radicalement transformé la politique à l'égard de Cuba en augmentant les sanctions – même si elles ne l'ont pas été depuis les années 1960 – et en limitant les autorisations pour l'arrivée des Américains.
La justification pour se rendre sur l'île est une exigence imposée aux Américains qui ne peuvent pas se rendre à Cuba simplement en tant que touristes et doivent prétendre que leur voyage est dû à des raisons académiques ou religieuses, entre autres.
Grâce à la politique de Trump, les voyages en Amérique ont commencé à diminuer au cours de la dernière année.
Un rapport des autorités cubaines indique qu'au cours du premier trimestre de 2018, le nombre d'arrivées d'Américains a diminué de 43%, soit 51 000 visiteurs de moins par rapport à la même période en 2017.
En 2017, 619 000 citoyens américains ont visité Cuba, tandis que 453 905 Cubains résidant aux États-Unis se sont rendus sur l'île, notamment pour voir leurs proches.
Certaines entreprises qui ont démarré leurs activités en 2016 ont par la suite pris leur retraite ou réduit leurs fréquences et certains ont même signalé des avions pratiquement vides.
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