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Une étude des Nations Unies présentée à Quito (Équateur) indique que la couche d'ozone pourrait être reconstituée jusqu'en 2060 si les réglementations convenues continuent de s'appliquer, bien que les experts avertissent qu’il est impossible de savoir exactement quand toutes les substances nocives vont disparaître de l’atmosphère.
L’étude, présentée à la trentième réunion des signataires du Protocole de Montréal (1987), montre que la reconstitution de la couche d’ozone se produit dans l’environnement à hauteur de 1 à 3% par décennie grâce aux actions menées, et que Le réchauffement climatique pourrait être réduit de 0,4 degré Celsius d'ici la fin du siècle.
Lors de la réunion, qui se déroulera jusqu'au 9 novembre, ont été présentés les résultats du rapport quadriennal réalisé par le groupe d'évaluation scientifique de l'accord international, qui laisse les experts dans un esprit d'optimisme et d'espoir.
Le co-président de ce comité d'experts, le scientifique américain David Fahey, a expliqué à Efe que le rapport repose sur trois questions principales. La première consiste à informer les membres "de l’état de la couche d’ozone et des substances qui en résultent".
Selon les taux projetés, l’ozone de l’hémisphère nord et des latitudes moyennes sera complètement rétabli d’ici à 2030, suivi de l’hémisphère sud dans les années 2050 et des régions polaires d’ici 2060.
Fahey a souligné que les gaz nocifs pour la couche d'ozone "vivent dans l'atmosphère depuis longtemps, car ils sont expulsés des climatiseurs et des réfrigérateurs", il est donc nécessaire d'attendre que vous sachiez exactement si ces substances quittent ou non l'air. atmosphère
Un avertissement qui sera renforcé à partir du 1er janvier avec la mise en œuvre de l'amendement de Kigali, approuvé en 2016, qui oblige les pays à réduire la production et la consommation projetées d'hydrofluorocarbures (HFC) de plus de 80% au cours des prochaines années. 30 ans.
C'est "très important", souligne l'expert américain, car cette mesure impliquera l'entrée sur "un nouveau territoire pour le protocole de Montréal".
Le deuxième aspect de la réunion de Quito est que le rapport présenté traite de la situation des gaz CFC-11, ceux qui sont utilisés dans les produits en mousse ou isolants, et qui ont une grande capacité de destruction de l’atmosphère.
"Nous avons découvert que l'atmosphère ne réduisait pas ces gaz comme prévu, c'est-à-dire que de nouveaux gaz CFC-11 sont en train d'être expulsés", a expliqué l'expert.
Il est prévu que lors de cette réunion, les parties adoptent une décision d'intégrer davantage ce problème dans l'accord international, de sorte que le groupe de scientifiques est invité à "intensifier ses études sur ces molécules et sur ce qui se passe dans l'atmosphère", a déclaré Fahey.
Efe
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