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Ce samedi 20 octobre, 2018, des objets personnels de Johnny Hallyday ayant appartenu à Adeline Blondieau et à son père Long Chris, seront mis en vente dans le cadre de la vente Chanson Française & Internationale, à l’Hôtel Drouot. L’un de ses experts, Christophe Fumeux, de l’étude Coutau-Bégarie & Associés nous raconte l’envers du décor.
Le décès de Johnny Hallyday, le 5 décembre 2017, n’a rien changé à l’intérêt de l’étude Coutau-Bégarie. Voilà six ans que cette société de ventes aux enchères se pbadionne pour l’univers du chanteur disparu dans sa maison de Marnes-la-Coquette. C’est donc tout naturellement qu’Adeline Blondieau, l’ex-épouse du rockeur et, son père, Long Chris, ami de Johnny se sont adressés à cette étude pour vendre aux enchères des objets ayant appartenu au disparu. « Quand Johnny est mort, j’ai été submergée par une tristesse bien plus grande que je ne m’y attendais. La mort change notre regard sur le pbadé. Elle nous pousse à pardonner, à tourner une page, à ne garder que le meilleur. Pour faire mon deuil, je me suis replongée dans l’histoire pbadionnelle, de presque 10 ans, que nous avions vécue. J’ai pris le temps de comprendre qui était l’homme que j’avais épousé. J’ai partagé certains souvenirs avec ceux qui l’ont connu. Cela m’a permis de comprendre ce que je voulais garder de notre histoire. Tout ce qui concerne Johnny, l’idole, tout ce qui faisait de nous « des personnages » et non des personnes, je le mets aujourd’hui à la disposition de son public. Je ne garde de l’homme que j’ai aimé, il y a plus de 20 ans, que l’intime », avait commenté alors, Adeline Blondieau, dans un document badocié à la vente.
Pour ne pas « profiter » du décès de Johnny, la vente initialement prévue en mars a été décalée à demain, samedi 20 octobre, par respect. Depuis ce matin, des costumes et des tenues de scène, des disques d’or, l’un des trois bérets d’infanterie de marine avec son insigne à l’ancre marqué à l’intérieur « Smet » au marqueur, un Perfecto, la robe de mariée d’Adeline… sont exposés jusqu’à demain matin à Drouot, dans le 9è arrondissement de Paris. « Ils retracent une grande partie de la vie de l’artiste, de 1959 à 1995, explique Christophe Fumeux, avec notamment des tenues qui couvrent les années 60, 70, 80 à 90. »
A regarder les manuscrits de chanson, les annotations, les tests d’enregistrements présents dans le catalogue, le spécialiste de la vente y voit l’implication du chanteur dans chacune de ses créations. « Il faisait graver 50 exemplaires d’un album et le faisait écouter autour de lui », explique Christophe Fumeux.
D’autres pièces, notamment ses tenues de scène attirent particulièrement l’attention comme cette tenue signée par le couturier Yves Saint Laurent qui vient d’être ajoutée au catalogue transmis par Joël Levouges, ancien collaborateur de Johnny, dans la famille par descendance, selon le communiqué de la vente. « Johnny aimait bien la mode, poursuit l’expert. Très tôt dans sa carrière et jusqu’au milieu des années 90, il a fait confectionner ses vêtements sur mesure quand d’autres artistes achetaient du prêt-à-porter. Il avait ce souci de la scène ».
D’autres stars telles que Céline Dion, et bien sûr Charles Aznavour, disparu le 1er octobre 2018, … les plus grands artistes de la scène musicale seront représentés ce samedi à Drouot, mais pour l’heure, seul l’univers de l’Idole des jeunes semble attirer les foules. Parole d’expert.
Crédits photos : GETTYIMAGES
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