[ad_1] menu du réveil politique Macron annonce des aides pour les plus modestes Le "chèque carburant" des élus LR jugé démago Hidalgo et Wauquiez réclament l'asile pour Asia Bibi Le fait du jour : Macron tente d'éteindre l'incendie Emmanuel Macron a tenté ce mardi matin sur Europe 1 d'étouffer le début d'incendie qui monte dans le pays contre la hausse des prix des carburants. Après une interview dans la presse régionale, le président de la République a choisi de répondre aux questions de l'animateur Nikos Aliagas pour s'adresser aux Français. Et tout en soutenant la hausse des taxes sur le diesel au nom de la transition énergétique, le chef de l'Etat a annoncé des aides pour les Français qui auront le plus à en pâtir : une amélioration du chèque énergie et l'extension des aides aux transports. "Le gouvernement augmente les taxes d'une part pour réduire l'écart entre le diesel et le sans plomb et pour pouvoir réinvestir dans de nouvelles énergies. C'est de l'écologie et il faut le faire", a-t-il ainsi affirmé, répétant préférer taxer ce qui pollue plutôt que le travail ou encore que "les Français sont attachés à ce que leurs enfants respirent un air plus pur". Mais il s'est dit dans le même temps montré attentif à la situation de deux catégories de Français. La première : "Les gens très modestes qui ne peuvent pas se chauffer dignement". Pour eux, "il faut regarder comment on peut améliorer le chèque énergie", a-t-il annoncé. Créé pour remplacer les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, ce chèque sera porté en 2019 à 200 euros par an en moyenne, contre 150 euros cette année. Il est versé à environ 3,7 millions de ménages en situation de précarité. La seconde : "Ceux qui tous les jours prennent la voiture pour aller travailler, qui doivent faire 30 ou 40 kilomètres chaque jour". "Je comprends leur colère, ils se sentent pris au piège et ils considèrent que c'est injuste", a déclaré Macron. Pour eux, le président a dit vouloir s'inspirer du dispositif en vigueur dans les Hauts-de-France. "Je souhaite généraliser les aides pour ceux qui travaillent à plus de 30 kilomètres de leur domicile, comme dans les Hauts-de-France. "Je veux que les Français qui sont obligés de prendre leur voiture tous les jours soient aidés, sur le mode de l'indemnité kilométrique. Il faut travailler avec les collectivités locales et les employeurs pour aider ces gens-là." La phrase : Le mouvement du 17 novembre "agrège toutes les démagogies" Les annonces de Macron suffiront-elles a calmer la colère ? La journée d'action du 17 novembre organisée par les gilets jaunes, un mouvement de protestation soutenu par le RN et la droite dure, donnera une indication. Au micro d'Europe 1, Macron a dit s'en méfier : "Sur ce type de mouvement, je suis toujours prudent, parce que ça agrège beaucoup de choses qui n'ont rien à voir, toutes les formes de démagogie", a dénoncé le chef de l'Etat. "Il y a des gens qui sont dans une situation légitime de désarroi, il faut qu'on les aide. Mais je suis toujours méfiant sur ces grands appels à mobilisation pour tout bloquer, parce que généralement on trouve derrière un peu tout et n'importe quoi, des choses qui n'ont rien à voir ensemble, et des gens qui n'ont pas de projet pour le pays, si ce n'est de le mettre à l'arrêt." L'idée "débile" : le "chèque carburant" de LR Leur proposition a reçu un accueil plutôt mitigé. Pour compenser la "hausse excessive des taxes" sur le diesel, les députés LR Guillaume Peltier et Damien Abad ont avancé l'idée d'un "chèque carburant". Un chèque d'un montant de 100 euros qui serait distribué à 13 millions de "français de province" n'ayant "pas accès aux transports en commun". Alors que la contestation continue de monter contre la hausse des prix du diesel avec en ligne de mire la journée d'action prévue le 17 novembre, la mesure est jugée complètement "démagogique" dans les rangs de la majorité ou tout simplement "débile" pour le représentant de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan. "Il ne faut pas aller à la démagogie sur ces sujets-là", a ainsi prévenu le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau, pour qui la mesure des Républicains coûterait pas moins de "15 milliards d'euros". "Une proposition totalement démagogique qui consiste à dire on va subventionner finalement la pollution", a aussi dénoncé le député Pierre Person, par ailleurs candidat à la tête de la République en marche. La réaction : Macron pas contre des policiers à l'école Ce mardi sur Europe 1, Emmanuel Macron a aussi dit souhaiter que la possibilité de mettre des policiers à l'école "soit ouverte", en réaction à la diffusion en octobre d'une vidéo montrant un élève menaçant sa professeure avec une arme factice dans un lycée de Créteil. "C'est une violence intolérable, j'ai demandé au ministre de réagir, il y a une première réaction qui est là et je souhaite qu'on aille beaucoup plus loin", a expliqué le président. "Nos jeunes, ils ont besoin de sécurité à l'extérieur [...] mais ils ont besoin d'autorité dans l'école", a souligné le chef de l'Etat pour qui "l'autorité dans l'école", c'est d'abord "l'autorité du chef d'établissement et du maître d'école". Pour lutter contre la violence à l'école, le gouvernement a promis le 26 octobre un arsenal de mesures sécuritaires, n'excluant pas de faire entrer les forces de l'ordre au sein des établissements scolaires lors de "moments de tension". La requête : Wauquiez réclame l'asile pour Asia Bibi Il faut sauver Asia Bibi. C'est le sens des messages qu'ont adressés lundi Anne Hidalgo et Laurent Wauquiez à Emmanuel Macron. La maire PS de Paris et le président des Républicains Laurent Wauquiez ont demandé à la France d'intervenir pour "sauver la vie" de cette Pakistanaise chrétienne, condamnée à mort pour blasphème puis acquittée mais pour l'heure toujours emprisonnée. "La France a le devoir de lui venir en aide en intervenant auprès du Pakistan pour qu'il l'autorise à se réfugier dans un autre pays", a demandé la maire socialiste de Paris. "Il y a urgence. Si la France et la communauté internationale ne se mobilisent pas avec volontarisme, nous pouvons craindre le pire pour Asia Bibi. N'attendons pas qu'un drame survienne. C'est maintenant qu'il faut agir." De son côté, Laurent Wauquiez a appelé Emmanuel Macron à "tout mettre en oeuvre pour sauver la vie" d'Asia Bibi "et faire en sorte qu'elle puisse être accueillie et protégée par la France". "Il en va de la vie d'une femme, mais il en va aussi de notre conception de la civilisation face à la barbarie islamiste." Pakistan : il faut sauver Asia Bibi et sa famille ! !function(f,b,e,v,n,t,s) {if(f.fbq)return;n=f.fbq=function(){n.callMethod?n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments)};if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version='2.0';n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0;t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0];s.parentNode.insertBefore(t,s)}(window,document,'script','https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js');fbq('init','363679417311246');fbq('track','PageView');fbq('track','ViewContent' ,{content_id:'1829566',content_category:'Le réveil politique',content_title:'Macron démine la colère, l'idée "démago" de Peltier, Hidalgo demande l'asile pour Asia Bibi',content_type:'article',content_tier:'gratuit'} ); [ad_2] Source link