Donald Trump accusé d’outrepasser ses pouvoirs



[ad_1]

Les Unes du “New York Pots” et du “Daily News” consacrées au limogeage du ministre de la Justice américain par Donald Trump, le 8 novembre 2018. — Richard B. Levine/NEWSCOM/SIPA

Est-il cette fois allé trop loin ? « Ligne rouge », « crise constitutionnelle » : le président Donald Trump était accusé jeudi d’avoir bafoué deux principes fondamentaux de la démocratie américaine, l’indépendance du judiciaire et la liberté de la presse. Rien que ça !

« Mueller time ! » scandent les manifestants devant la Maison Blanche pour demander la poursuite de l’enquête russe, après le limogeage du ministre de la justice Jeff Sessions #enqueterusse #elections2016 pic.twitter.com/vROgBP3fvW

— Fabien Fougère (@FFougere) November 9, 2018

 

La veille, il a limogé son ministre de la Justice, Jeff Sessions, faisant craindre une reprise en main de la très sensible enquête russe. Le soir, la Maison Blanche a retiré son accréditation
à un journaliste de CNN.

« Vous ne pouvez pas limoger la vérité »

Des décisions controversées qui ont poussé dans la rue des centaines de personnes jeudi soir, devant la Maison Blanche à Washington et à New York. Brandissant des pancartes « Vous ne pouvez pas limoger la vérité » ou « Trump est un danger pour nous tous », les manifestants ont notamment demandé au Congrès d’intervenir pour « protéger l’enquête (russe) ».

Les Etats-Unis sont « au bord de la crise constitutionnelle », a dénoncé plus tôt dans la journée l’opposition démocrate, qui a repris le contrôle de la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat mardi, et semble prête à la contre-offensive
Fort de cette nouvelle majorité, les démocrates ont en effet brandi la menace d’une enquête parlementaire dès qu’ils prendront leur fonction, en janvier. Dans cette perspective, leurs leaders ont écrit au FBI, à la CIA, au Trésor, entre autres, pour leur demander de conserver tous les documents liés à ce limogeage et à la délicate enquête russe.

La Maison Blanche refuse de parler de « crise constitutionnelle »

Il n’y a ni « crise constitutionnelle », ni « crise politique », a rétorqué la conseillère du président Kellyanne Conway. La Maison Blanche n’a, selon elle, « jamais entravé » l’enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016, dont un volet porte sur des soupçons de collusion entre Moscou et l’équipe du candidat Trump.

Le ministre de la Justice Jeff Sessions s’était récusé en 2017 dans cette enquête -en raison de contacts noués avec l’ambbadadeur russe-, ce qui lui avait valu de tomber en disgrâce auprès du président Mercredi, il a présenté sa démission « à la demande » de Donald Trump, qui lui reprochait depuis des mois d’être un ministre « très faible », incapable de le protéger L’intérim au ministère de la Justice est baduré par l’ancien chef de cabinet de Jeff Sessions, Matthew Whitaker, qui, avant d’entrer à son service, avait critiqué l’ampleur de l’enquête russe et son coût. Des propos qui laissent craindre pour l’indépendance du procureur Mueller. Dans tout le pays, jeudi des personnes ont manifesté appelant à “protéger Mueller”. 

Hundreds in Seattle out to #ProtectMueller. #USA #CountryOverParty #ElectionsHaveConsequences pic.twitter.com/Vgliqj58OL

— Alexander Wheeler (@alexw_wheeler) November 9, 2018

We’re at the White House calling on Congress to #ProtectMueller. pic.twitter.com/3yNnTtn3Py

— American Constitution Society (@acslaw) November 8, 2018

La liberté de la presse menacée

Jake Tapper, journaliste vedette de CNN, a estimé que le départ contraint de Jeff Sessions était une répétition « au ralenti et sur plusieurs mois de ce mbadacre ». La chaîne est très critique envers Donald Trump, qui, en retour, la qualifie souvent de « média bidon » (« Fake News media »).

Mercredi soir, la Maison Blanche a suspendu l’accréditation d’un de ses journalistes après une altercation avec Donald Trump en conférence de presse CNN a apporté son soutien à son journaliste et s’est alarmée d’une « décision sans précédent » qui constitue selon elle « une menace pour notre démocratie ». Une badociation représentant la presse présidentielle a appelé la Maison Blanche à annuler une sanction « disproportionnée » et « inacceptable ».



[ad_2]
Source link