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Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf, qui avait embrbadé une collégienne montpelliéraine en stage dans son studio d’enregistrement en 2013, est jugé, ce vendredi, pour agression baduelle devant le tribunal correctionnel de Créteil. Six mois de prison avec sursis ont éré requis.
Le musicien Ibrahim Maalouf est jugé depuis ce matin par le tribunal correctionnel de Créteil, accusé d’avoir embrbadé une collégienne lors d’un stage d’une semaine, dans son studio d’Ivry-sur-Seine.
Ibrahim Maalouf, alors âgé de 33 ans, qui a toujours reconnu un “acte unique” qu’il avait “immédiatement regretté” selon le parquet, a embrbadée la jeune fille, à l’époque âgée de 14 ans et scolarisée en troisième, à l’issue de cette semaine de stage. Mais ses parents ont fait un signalement un an après les faits auprès du parquet de Montpellier), où ils résidaient avec leur fille, et une enquête a été ouverte. Elle a débouché sur le placement en garde à vue, en janvier 2017, d’Ibrahim Maalouf, aujourd’hui 37 ans.
Amoureuse du musicien
La jeune fille “avait commencé à se scarifier, à faire des crises de boulimie. Elle a vu un médecin et a révélé qu’il y avait eu des caresses baduelles”, affirme l’avocat de la famille, Jean-Baptiste Moquet. Pour l’auxiliaire de justice, la jeune fille, “amoureuse” du musicien et “fascinée” par lui, avait voulu le protéger.
L’enquête préliminaire avait été ouverte pour “atteinte baduelle”, qui implique le consentement de la mineure. “Au terme des investigations” cependant, le parquet a estimé “qu’il n’y avait pas eu de consentement de la victime et a décidé de renvoyer” Ibrahim Maalouf devant le tribunal pour “agression baduelle”.
Un bisou selon Ibrahim Maalouf
Selon la version de la jeune femme, aujourd’hui âgée de 18 ans, le musicien l’aurait embrbadée une première fois un soir à la sortie d’un cinéma. Un “baiser avec la langue” selon elle, un “bisou”, selon Ibrahim Maalouf. Pour lui, c’est la jeune fille qui en était à l’origine : “Je lui ai pris les poignets, je me suis éloigné d’elle, sans la brusquer”.
Deux jours plus tard et selon la version de la jeune fille, le musicien l’aurait à nouveau embrbadée, dans son studio d’enregistrement cette fois, où elle faisait un stage. Il l’aurait “attrapée par le bbadin”, mimant un acte baduel. “Je sentais son bade derrière moi sur mes fesses”, avait-elle déclaré aux enquêteurs. “En aucun cas je n’ai eu d’attirance physique ou baduelle” pour cette “adolescente”, s’est défendu, vendredi le musicien, se sentant “coupable” de “ne pas avoir su mettre des limites”.
La relaxe demandée par la défense
Pour le procureur, cependant, aucun doute. Il y a eu “surprise” et “contrainte”. Dans ses réquisitions, le magistrat a souligné la “non-dangerosité” d’Ibrahim Maalouf et noté qu’il ne souhaitait pas requérir que ce dernier, qui enseigne la musique aux jeunes, ne puisse plus travailler avec des mineurs. “Il y a des moments où ça peut arriver, à chacun d’entre nous, de commettre des infractions”, a-t-il dit.
Dans sa plaidoirie, l’avocate d’Ibrahim Maalouf, Maud Sobel, a elle parlé de “dépit amoureux” d’une jeune fille qui “aurait souhaité que cette transgression continue”. Elle a plaidé la relaxe, estimant qu’il n’y avait pas d’élément pour étayer sa culpabilité.
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