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« Ce qu’ils regardent, ça nous regarde tous. » Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a lancé ce jeudi une nouvelle campagne pour la protection des enfants contre les images violentes ou choquantes, où il engage notamment les parents à dialoguer avec eux alors qu’ils visionnent toujours plus ces images sur leur smartphone. Et donc dans un cadre encore plus privé, qui échappe souvent aux parents.
Une campagne qui cible les parents
Les spots mettent en scène une enfant et un adolescent expliquant honnêtement à leurs parents ou amis ce qu’ils ont regardé sur leurs écrans. Garance, 10 ans, incite notamment ses parents à se mettre à la place des enfants et ne pas les « prendre pour des bébés ». « Nous les enfants souvent on n’ose pas parler, on a peur que vous vous moquiez de nous ou que vous nous interdisiez de regarder la télé », explique encore l’adolescente.
Depuis 2002, les chaînes sont chargées d’afficher à l’écran des pictogrammes donnant aux téléspectateurs des indications d’âge précises, entre 10 et 18 ans. Les jeux vidéo affichent de leur côté une clbadification européenne de l’organisme PEGI. Mais pour les programmes diffusés sur Internet, rien n’est prévu. « Les écrans se sont multipliés, les usages ont radicalement changé », badyse Carole Bienaimé-Besse, conseillère au CSA chargée de ces questions.
Ne pas culpabiliser les parents mais…
« Faute d’une régulation adaptée à ce stade, notre conviction est que le dialogue est la clé pour permettre au jeune public de se prémunir d’images préjudiciables », estime-t-elle. S’il faut éviter d’envoyer « un message culpabilisant aux parents », il ne faut pas non plus « se laisser creuser un fossé technologique entre les adultes et leurs enfants », souligne la conseillère et productrice TV.
Les spots de cette opération de prévention seront diffusés à partir du 20 novembre à la TV, à la radio et donc aussi sur le web.
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