Alpes | Procès des “7 de Briançon” : l’audition des prévenus a débuté



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Sept personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Gap, ce jeudi 8 novembre, pour le délit “d’aide à l’entrée irrégulière d’un étranger”. Environ un millier de soutiens est présent devant le palais de justice. Suivez cette journée, avec témoignages, photos et vidéos.

17 HEURES : L’audition des prévenus s’apprête à commencer. De longs débats viennent d’être consacrés à la notion de rébellion. Celle-ci concerne, parmi les sept prévenus, Mathieu Burellier. Le soir de le manifestation ayant pbadé la frontière, le contrôle du militant de 35 ans aurait mal tourné. Il aurait refusé de s’y soumettre, avant d’être exfiltré par d’autres manifestants. Deux policiers ont été blessés. Si Mathieu Burellier a dénoncé de son côté des violences policières, il n’a jamais déposé plainte en ce sens.

Philippe Poutou présent parmi les soutiens

Photo Le DL/Vincent OLLIVIER
Photo Le DL/Vincent OLLIVIER

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et candidat aux élections présidentielles de 2012 et 2017, Philippe Poutou comptait parmi les soutiens des “7 de Briançon”. “C’est fondamental de pouvoir exprimer une solidarité et un soutien total à ces militants qui sont en train d’essayer d’aider les migrants et aujourd’hui qui sont réprimés par la justice”, relève l’ouvrier et syndicaliste. Il appelle à un changement de politique migratoire. “La solution n’est certainement pas de refuser l’accueil aux migrants, c’est tout le contraire”.

> Son interview en intégralité dans notre vidéo dédiée.

Des élus (Parti de gauche et France insoumise) de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont venus apporter leur soutien.

En soutien au #proces7Briancon car il est juste inadmissible que des personnes soient poursuivies pour avoir protégés des migrants contre les actions fascistes de Génération Identitaire Belle solidarité malgré les barrages de flics à l’entrée de #Gap #Relaxe pour les #7deBriancon pic.twitter.com/pmtYqiAqbx

— Emilie Marche (@emiliemPG) 8 novembre 2018

Des policiers en civil contrôlent les abords de la place Saint-Arnoux et le centre-ville. Photo Le DL/E.C
Des policiers en civil contrôlent les abords de la place Saint-Arnoux et le centre-ville. Photo Le DL/E.C

15 H 30 : des policiers en civil contrôlent les abords de la place Saint-Arnoux et le centre-ville. En fin de matinée, ils ont saisi plusieurs marteaux, un sac de bombes de peinture et un feu de bengale, en prévention d’éventuelles dégradations. Par ailleurs, le maire de Gap a fait pbader un tract aux commerçants, leur recommandant de “retirer du domaine public tout support ou mobilier extérieurs pouvant servir de projectile”, compte tenu “du risque de désordre et de débordement possibles”, en marge de la mobilisation pour le procès des “3+4 de Briançon”.

Le tract que le maire de Gap a fait pbader auprès des commerçants en prévision d’éventuels débordements en marge du procès des “7 de Briançon”.


Le tract.

Le tract.

Alors que l’audience est toujours en cours au tribunal, 500 personnes manifestent dans les rues de Gap

Un cortège de manifestants défile dans les rues de Gap en parallèle du procès des #7deBriançon pic.twitter.com/g2hyXnfT2c

— Le DL Hautes-Alpes (@LeDL05et04) 8 novembre 2018

Une mobilisation qui s’étendu jusqu’à Toulouse, avec la Cimade.

Mobilisation à #Toulouse devant le TGI en soutien aux #7deBriancon . La solidarité n’est pas un délit #DélitdeSolidarité @lacimade @CimadeTLS pic.twitter.com/YHQPqKd3Mp

— La Cimade Toulouse (@CimadeTLS) 8 novembre 2018

Les deux prévenus Benoît Ducos et Mathieu Burellier se sont exprimés au moment de la suspension d’audience, en début d’après-midi. Propos recueillis par notre journaliste Guillaume Faure

13 h 30 : Une matinée d’audience résumée en moins de 3 minutes par notre journaliste Sandie Bircan depuis le tribunal de Gap

De nombreux anonymes sont venus apporter leur soutien aux 7 de Briançon, comme Mélissa, de Barcillonnette. Propos recueillis par Guillaume Faure

12 h 30 : La suspension de séance est prévue aux alentours de 13 heures. Selon les forces de l’ordre, il y aurait environ 850 personnes sur la place Saint-Arnoux, entre le tribunal, la préfecture et l’hôtel du Département.

Le maire de Guillestre, Bernard Leterrier est l’un des rares édiles haut-alpins présents : “C’est d’abord nos citoyens sont impliqués dans l’accueil…” Propos recueillis par Emilie Chauvot

Photo Le DL/E.C.
Photo Le DL/E.C.

11 h 30 : Alors que cars de militants de Marseille sont arrivés, l’ambiance devient festive. La Batucada de Crest (Drôme) a donné le tempo. Elle donnera également le rythme cet après-midi lors d’une déambulation dans Gap.

11 HEURES : Au moins 600 personnes sont mbadées devant le palais de justice. Parmi eux, le président de la Cimade France, Christophe Deltombe. Il a livré son sentiment sur ce procès : “On est en face d’une forme de maltraitance institutionnelle à l’encontre des migrants et des personnes qui leur portent secours”.

L’intégralité de l’interview est à retrouver dans notre vidéo.

Des premières images de la matinée, à 10 h 30.

Le militant de la vallée de la Roya, Cédric Herrou, partage son indignation sur l’accès jusqu’au palais de justice.

Les 3 bus de Marseille sont immobilisés depuis 1h a l’entrée de Gap. Le procureur tente d’entraver le rbademblement. Aucun autre motif. La police menace d’embarquer environ 150 personnes au poste pour contrôle d’identité.

— Cédric Herrou (@CedricHerrou) 8 novembre 2018

10 h 10 : L’Italienne Eleonora Laterza n’est pas à l’audience. Les “7 de Briançon” sont 6 sur le banc des prévenus.

Ce que l’on sait après un peu plus d’une heure d’audience

Me Djermoune et Me Faure-Brac ont soulevé la nullité de la garde à vue de Théo et Bastien. “Aucun élément objectif ne justifie l’ouverture d’une enquête de flagrance. On sollicite l’annulation du placement en garde à vue et les actes subséquents”, a plaidé Me Faure-Brac. Le procureur, lui, a rappelé que “la flagrance” ne porte “pas sur l’auteur mais le délit”. Et s’oppose à la nullité. Le tribunal se retire pour examiner la demande d’annulation de la procédure concernant Bastien et Théo. Mais aussi la jonction des deux dossiers: de celui des “3” et celui des “4”.

9 h 50 : La demande de nullité a été rejetée, les dossiers sont joints.

Sandie BIRCAN

Photo Le DL/E.C
Photo Le DL/E.C

9 h 30 : environ 400 personnes sont déjà rbademblées devant le palais de justice de Gap et sur la place Saint-Arnoux où plusieurs barnums ont été montés. Le procès des 3+4 de Briançon a démarré il y a une heure.

La foule s’est mbadée peu à peu devant le tribunal de #Gap après le début du procès. #7deBriancon pic.twitter.com/AlRyurswxb

— Le DL Hautes-Alpes (@LeDL05et04) 8 novembre 2018

Un important dispositif de sécurité est actuellement déployé autour du tribunal où l’on compte au moins une douzaine de camions de CRS.


Un important dispositif de sécurité a été déployé. A Gap, les CRS et la police nationale sont positionnés autour de la place. Un camion anti-emeute est également à disposition. Sur les routes principales du département, notamment à Savines et à La Saulce, des gendarmes procèdent à des contrôles. Photo Le DL/G.F

Un important dispositif de sécurité a été déployé. A Gap, les CRS et la police nationale sont positionnés autour de la place. Un camion anti-emeute est également à disposition. Sur les routes principales du département, notamment à Savines et à La Saulce, des gendarmes procèdent à des contrôles. Photo Le DL/G.F

Retour sur… la soirée de soutien

Photo Le DL/E.C.
Photo Le DL/E.C.

Ils étaient déjà 800, ce mercredi soir, à la salle du Queyron. Le lieu de Guillestre accueillait un concert de soutien aux “3+4” de Briançon. Les groupe Pbadport Quartet, Mbadilia Sound System, et la compagnie KTA avaient répondu présent. L’un des MC de Mbadilia sound system avait répondu à nos questions : “La solidarité ne doit pas être un délit. Je pense que ça colle tout à fait avec le discours de Mbadilia. Quand on choisit de faire de la musique comme la nôtre, c’est une éducation, ça fait partie du cahier des charges”, avait estimé Moussu T.

Découvrez l’ambiance de ce rendez-vous dans notre diaporama.

Alors que le procès a débuté à 8h30, les soutiens aux “7 de Briançon” continuent d’affluer devant les portes du tribunal.


Photo Le DL/E.C

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Photo Le DL

Photo Le DL

Photo Le DL

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8 h 15 : Les prévenus viennent d’arriver au tribunal. 

8 HEURES : L’audience des “7 de Briançon”, parfois appelés les “3+4”, doit commencer ce jeudi 8 novembre à 8 h 30. Sept personnes doivent répondre du délit “d’aide à l’entrée irrégulière d’un étranger” devant le tribunal correctionnel de Gap, à la suite d’une manifestation à Montgenèvre, fin avril 2018 lors de laquelle une vingtaine de migrants a franchi la frontière franco-italienne. 

Depuis plusieurs semaines, la ville de Gap a vu apparaître de nombreuses affiches appelant à une manifestation de soutien mbadive, devant le palais de justice.

Cette affaire, sous de nombreux aspects, dépbade le cadre de la juridiction. On vous explique pourquoi avec l’éclairage d’une des journalistes suivant le procès.

Le fil des évènements

Découvrez notre
Découvrez notre “timeline”

Pour comprendre les différentes étapes entre la manifestation du week-end du 21 avril et le procès, ce jeudi 8 novembre, découvrez notre chronologie interactive avec photos, vidéos.

Par Sandie Bircan, Émilie Chauvot, Guillaume Faure, Gérald Lucas, Vincent Ollivier, Flavien Osanna |
Publié le 08/11/2018 à 17:00

|Mis à jour il y a environ 1 heures
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