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J’ai posté l’invitation à l’exposition qui se tient à Paris du 13 au 18 novembre, où j’expose ce tableau entre autres, explique Laïna Hadengue, est mon post a été supprimé avec interdiction de republier et même menaces de fermer mon compte Facebook si jamais je m’obstine.
Le tableau, hyperréaliste, montre une femme avec un sein nu. Une image “à caractère baduel” a décidé facebook.
C’est tout sauf une image baduelle, explique l’artiste. C’est un travail sur le pbadage de la femme à l’âge de la ménopause, avec aussi l’épée de Damoclès du cancer du sein… Je me bats pour moi, pour mon tableau mais aussi pour l’histoire de la peinture.
Voilà donc l’artiste toulousaine engagée dans un nouveau bras de fer, 5 mois après sa première expérience de la censure sur Instagram.
D’ailleurs, à la suite de sa mobilisation en mai dernier, Instagram, qui avait fermé son compte, l’a rouvert, lui a adressé un courrier d’excuse et a enregistré qu’il s’agissait bien du compte d’une artiste, auteure de ses oeuvres, ce qui a permis de publier à nouveau le tableau sur ce réseau.
Facebook, maison-mère d’Instagram, aurait donc omis de mettre ses propres algorythmes à jour. Pour l’artiste, cette censure “technique” opérée par les algorythmes et à l’image des réseaux sociaux :
“C’est merveilleux les réseaux sociaux, indique Laïna Hadengue. Mais cela peut être aussi très dangereux. Que montrons-nous à nos ados, eux qui ne vont pas dans les musées ou les galeries d’art ? On censure des artistes, des images de tableaux de Rubens ou Courbet, mais on peut, sans difficulté sur internet, accéder à des images, qui elles sont vraiment à caractère baduel…”
En attendant, le tableau n’est donc pas visible sur facebook mais sera exposé du 13 au 18 novembre dans le cadre du salon d’automne d’art contemporain MacParis dans la capitale.
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