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Dans son livre Becoming, qui doit paraître la semaine prochaine, l’ancienne première dame ne cache pas sa rancœur envers l’actuel président qui avait mis en doute la citoyenneté de son époux.
«Et si un déséquilibré avait chargé son arme et roulé jusqu’à Washington? Et si cette personne s’en était prise à nos filles? Donald Trump, avec ses insinuations imprudentes et lourdes, a mis la sécurité de ma famille en danger. Et pour cela je ne lui pardonnerai jamais.» Dans ses Mémoires à paraître mardi, dont le Washington Post s’est procuré une copie, Michelle Obama ne cache pas sa rancœur envers l’actuel président. Elle revient ainsi sur une théorie du complot qu’avait plus particulièrement attisée le magnat de l’immobilier lorsque son époux occupait encore la Maison-Blanche. «Le tout était dingue et mesquin, et la xénophobie que cela véhiculait était à peine dissimulée. Mais c’était également dangereux, délibérément destiné à exciter les “wingnuts” (obsédés par la présidence Obama, NDLR) et autres cinglés.»
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Déjà épris de «faits alternatifs», Donald Trump a longtemps remis en cause la citoyenneté de Barack Obama. En interview ou sur Twitter, il s’était fait le relais d’une théorie portée par les «birthers». D’après eux, Barack Obama, né au Kenya, a été naturalisé. Or la Constitution pose précisément comme condition d’éligibilité à la présidence le fait d’être «né Américain». La production de l’acte de naissance du président par l’État d’Hawaï tout comme les dénégations de tout bord qui l’ont accompagné n’y feront rien. Cette histoire ressurgissait encore l’an dernier par l’entremise de Malik Obama, demi-frère de l’intéressé. Début 2017, celui qui avait soutenu Donald Trump pendant la présidentielle exhumait sur Twitter un certificat de naissance émanant, selon lui, des autorités kényanes. Ce faux grossier circulait en fait depuis de nombreuses années.
Sûr de son fait, Barack Obama avait préféré traiter la chose avec humour. En 2011, peu de temps après la publication de son acte de naissance, il avait ironisé lors du traditionnel dîner des correspondants de la Maison-Blanche où le second degré est de rigueur: «Personne n’est plus heureux, plus fier de laisser tranquille cette histoire d’acte de naissance que Donald, car il peut enfin se consacrer aux sujets qui comptent: avons-nous simulé les premiers pas sur la Lune? que s’est-il pbadé à Roswell? et où sont Biggie (le rappeur Notorious BIG, NDLR) et Tupac?». L’homme d’affaires, qui se trouvait dans l’badistance ce jour-là, ne reconnaîtra que cinq ans plus tard l’authenticité du document. «Le président Obama est né aux États-Unis, point final», avait coupé court en septembre 2016 le candidat républicain à la présidentielle.
L’ex-première dame, elle, n’a donc pas oublié. «Ce sont les termes les plus directs et les plus personnels qu’elle utilise à propos de Trump», commente le Washington Post. Et d’ajouter: «Inévitablement, ses mémoires seront comparées à celles d’autres premières dames. Sa volonté de raconter son itinéraire unique distingue le livre, mais il ressemble à celui de Laura Bush à un égard. Les deux femmes ont profondément fouillé leur vie d’avant la Maison-Blanche.»
Le très attendu Devenir, 426 pages, sortira ce mardi en France*. La parution sera accompagnée d’une tournée promotionnelle internationale de son auteure, en attendant la sortie des Mémoires de l’ancien président Barack Obama.
* Éditions Fayard.
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