David Diop, la voix des tirailleurs



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PORTRAIT – Le Goncourt des lycéens couronne «Frère d’âme», l’un des plus beaux et forts romans de la rentrée littéraire. L’histoire d’un soldat sénégalais rendu fou par la mort de son meilleur ami.

David Diop a failli cumuler deux casquettes: celle, flatteuse, de l’écrivain le plus souvent cité dans les listes des grands prix d’automne et, après les désillusions du Femina, du Médicis, du Goncourt et du Renaudot, celle, moins glorieuse, d’auteur maudit. Les délégués des lycéens (près de 1200 élèves), réunis jeudi à Rennes, ont heureusement brisé la malédiction. Ils n’ont pas suivi le discours de certains de leurs aînés du Goncourt, comme leur secrétaire général, Didier Decoin, affirmant mercredi 7 novembre: «Le Goncourt ne doit pas être le prix des anciens combattants.»

Il est vrai qu’en 2013 le prix avait déjà consacré Pierre Lemaitre pour Au revoir là-haut . Mais était-ce une bonne raison? On pensait plutôt qu’au moment de célébrer l’Armistice et le sacrifice de millions d’hommes, le deuxième roman (après L’Attraction universelle paru en 2012 à L’Harmattan) d’un professeur d’université mettant en scène ces tirailleurs sénégalais qui, du Chemin des Dames …



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