Donald Trump durcit encore son discours sur l’immigration



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A moins d’une semaine des élections de mi-mandat, le président américain a dit envisager de supprimer le droit du sol.

Des migrants cherchant à se rendre aux Etats-Unis traversent la rivière Suchiate, entre le Guatemala et le Mexique, le 29 octobre.

La Maison Blanche et les républicains veulent faire des élections de mi-mandat du 6 novembre un plébiscite pour Donald Trump, tandis que les démocrates espèrent obtenir la majorité à la Chambre des représentants. Le correspondant du Monde à Washington, Gilles Paris, recense quotidiennement les principaux éléments de la campagne.

Le fait du jour

Le rapport annuel du Public Religion Research Institute consacré aux valeurs américaines, rendu public lundi 29 octobre, met en évidence l’évolution du Parti républicain en matière d’immigration. En deux ans, ses sympathisants ont durci leurs positions sur l’interdiction de l’accès au territoire américain de ressortissants de certains pays, la nécessité d’un « mur » sur la frontière avec le Mexique, ou encore la réduction du nombre de réfugiés.

Cette donnée explique la volonté du président de refaire de l’immigration un sujet central des derniers jours de la campagne des élections de mi-mandat, le 6 novembre, pour mobiliser son camp. Après avoir multiplié les déclarations alarmistes à propos de migrants d’Amérique centrale qui veulent gagner les Etats-Unis pour fuir la violence dans leurs pays, Donald Trump a encore haussé le ton, mardi 30 octobre, en estimant, dans un entretien accordé au site Axios, qu’il envisageait de supprimer par décret le droit du sol pour l’obtention de la citoyenneté américaine, une disposition qu’il critique de longue date.

« Nous sommes le seul pays au monde où, si une personne arrive et a un bébé, le bébé est citoyen des Etats-Unis, avec tous les avantages », a baduré Donald Trump, alors que d’autres pays reconnaissent également le droit du sol. « C’est ridicule, il faut que cela cesse », a-t-il ajouté. Cette annonce a suscité l’étonnement, y compris au sein de son parti. Le speaker (président) républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan, qui ne se représente pas, a aussitôt exprimé ses doutes….

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