Erdogan, Poutine, Macron et Merkel veulent préserver la trêve d’Idlib



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Sommet inédit -dans ce format- sur l’avenir de la Syrie, samedi à Ankara, au cours duquel les présidents turc Recep Tayyip Erdogan, russe Vladimir Poutine, français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont recherché des pbaderelles entre leurs initiatives concurrentes pour mettre fin à la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011. Une  manière de sortir des traditionnelles réunions tenues dans le cadre du processus de Genève, sous les auspices de l’ONU, et de celles du « dialogue d’Astana », réunissant depuis un an la Turquie, la Russie et l’Iran, jusqu’ici guère efficaces.

Un cessez-le feu très fragile

L’objectif immédiat était de préserver une trêve fragile dans la région d’Idlib, dans le nord-ouest du pays, où la situation reste explosive malgré l’entrée en vigueur, mi-septembre, d’un accord russo-turc ayant imposé un relatif silence aux armes.

L’accord entre Moscou, allié du régime, et Ankara, parrain des rebelles, a prévu la mise en place d’une « zone démilitarisée » de 15 à 20 kilomètres de large pour séparer les territoires insurgés d’Idlib des régions gouvernementales et le retrait des groupes radicaux de cette zone, alors que le régime de Bachar al-Assad était sur le point de lancer une offensive de grande ampleur sur cet ultime grand bastion de l’opposition, au risque d’une catastrophe humanitaire. Les quatre dirigeants ont ainsi insisté auprès de Damas « sur l’importance d’un cessez-le-feu durable,  tout en soulignant la nécessité de poursuivre la lutte contre le terrorisme ». « Nous comptons sur la Russie pur exercer une pression très claire sur le régime, qui lui doit sa survie », a en particulier déclaré Emmanuel Macron.

Vers un « comité constitutionnel »

Impulsion en faveur de l’avenir politique du pays, ensuite. Erdogan Poutine, Macron et Merkel ont appelé à constituer et réunir « avant la fin de l’année » un « comité constitutionnel » sous les auspices de l’ONU censé élaborer une nouvelle loi fondamentale en Syrie, « si les conditions le permettent ». Un défi face au blocage du régime sur cette question, d’autant que le président turc a affirmé qu’en cas d’élections, il appartiendrait aux Syriens « de l’intérieur et de l’extérieur » de décider du sort d’Assad.

Le sommet a enfin revendiqué l’importance d’« badurer l’accès rapide, sûr et sans restrictions des organisations humanitaires à travers la Syrie », et  de « permettre le retour volontaire et en sécurité des réfugiés ». La reprise en main par Damas – l’une après l’autre- des zones tenues par les rebelles à coup d’intenses bombardements aériens soutenus par les Russes a en effet jeté sur les routes des dizaines de milliers de Syriens depuis le début de l’été.

D. B.

Daniel Bastien

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