Fabrice Luchini à court de mots



[ad_1]

CRITIQUE – Le film est porté par le comédien amoureux de la langue française et Leïla Bekhti. C’est bien le seul atout de la nouvelle création d’Hervé Mimran, qui a vu trop grand.

Précisons-le, ce long-métrage a peu à voir avec le roman homonyme de Paul Morand, transposé en 1977 à l’écran par Édouard Molinaro avec Alain Delon dans le rôle principal. Et pour cause, il s’inspire de la vie de Christian Streiff, puissant patron de Peugeot Citroën qui, un matin de mai 2008, est terrbadé par un AVC. Le PDG en a même tiré un livre de ses trois ans de combat pour se libérer de son hadicap suite à un cet accident vasculaire cérébral.

» LIRE AUSSI – Alec Baldwin inculpé après l’agression d’un automobiliste

Coréalisateur avec Géraldine Nakache de Tout ce qui brille et de Nous York, Hervé Mimran a adapté cet ouvrage, J’étais un homme pressé, publié cette année.

» LIRE AUSSI – Galveston: à la découverte du road-trip crépusculaire de Mélanie Laurent

Avec le concours d’Hélène Fillières (Volontaire), le metteur en scène raconte donc l’histoire d’un septuagénaire, Alain (Fabrice Luchini), un homme d’affaires qui vit à toute allure. Avant la chute et ces séances d’orthophonie pour recouvrir la mémoire et réapprendre à parler. Mimran a réécrit le rôle pour le comédien amoureux des mots.

» LIRE AUSSI – Brigitte Bardot flingue à tout-va les chbadeurs, une espèce protégée par le gouvernement

Fabrice Luchini l’endosse avec sa célérité habituelle et Leïla Bekhti, avec laquelle le cinéaste avait déjà tourné à deux reprises, est à l’aise sous la blouse d’une orthophoniste énergique. Mais en distillant un paquet de bons sentiments, Mimran s’est embourbé dans son intrigue.

Outre le handicap et la reconstruction d’Alain qui donne également des cours d’éloquence, il traite des rapports père-fille, d’identité, d’héritage, du chômage et greffe même une histoire d’amour inutile. À force de charger la barque, elle coule.

Un homme pressé, omédie dramatique d’Hervé Mimran

Avec:  Fabrice Luchini, Leïla Bekhti, Rebecca Marder, Igor Gotesman

Durée: 1 h 40

» Suivez toutes les infos du Figaro culture sur Facebook et Twitter.



[ad_2]
Source link