Fontainebleau : les tourments de Baudelaire s’arrachent à 234000 euros



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Sept pages et demi, manuscrites, pour expliquer son envie d’en finir avec la vie. Sept pages et demi estimées entre 60 000 et 80 000 euros puisque son auteur n’est autre que le poète Charles Baudelaire, qui y écrit « Je me tue parce que je me crois immortel ».

Ce témoignage, sans doute inestimable, des souffrances et tourments de l’auteur des « Fleurs du mal », en 1845, va désormais rejoindre la demeure de celui qui, par téléphone, a acquis ce document pour 180 000 euros au marteau, soit 234 000 euros frais d’adjudication inclus.

La maison de vente Osenat organisait ce dimanche, à Fontainebleau, un après-midi consacré aux écrits de grands écrivains. Cette lettre annonçant un suicide, que Baudelaire ratera quelques jours plus tard, a été l’objet d’un combat de collectionneurs, la plupart par téléphone ou Internet, durant sept minutes. Le compteur a failli s’arrêter à 140 000 euros pour repartir de plus belle.

8 450 euros, une lettre de Victor Hugo

Dans la salle, des acheteurs, très discrets, avouaient s’être déplacés «pour un coup de cœur» ou « pour une lettre de mon écrivain préféré, Henry Miller ».

Une critique incendiaire des « Fleurs du Mal » par le Figaro, annotée par le poète à destination de son avocat, a été adjugée 19 500 euros TTC. Son poème manuscrit, refusé à l’époque car jugé trop subversif, « Les promesses d’un visage », est parti pour 3 900 euros.

Une lettre de Victor Hugo à Baudelaire, estimée 1 500 euros, a aussi séduit les acheteurs puisqu’un pbadionné a bien voulu débourser 8 450 euros pour l’acquérir.

À noter que la lettre du peintre Eugène Delacroix à Charles Baudelaire, adjugée à 7 540 euros, a été préemptée par l’Etat pour le musée Delacroix (Paris, VIe).

La première édition du roman « La Bête Humaine », d’Émile Zola, entièrement annotée par l’auteur et cédée à 45 500 euros, n’a en revanche pas eu les faveurs de la Bibliothèque nationale.



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