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Bohemian Rhapsody, en salle ce mercredi 31 octobre, raconte l’ascension de Farrokh Bulsara, connu dans le monde entier sous son nom de scène, Freddie Mercury. Le leader de Queen est un artiste flamboyant qui n’a jamais cessé de briller. “The show must go on”, s’époumonait-il dans la dernière chanson de l’ultime album du groupe. C’était moins d’un an avant la mort de l’artiste des suites d’une pneumonie, le 24 novembre 1991 à l’âge de 45 ans.
La veille, l’icône queer avait annoncé à ses fans qu’il souffrait du sida. Freddie Mercury avait longtemps dissimulé cette maladie, comme son homobadualité qu’il avait mis du temps à badumer. Il avait abandonné dans les années 80 les tenues psychédéliques pour adopter un look “castro clone” – débardeur, jean, basket, cuir et moustache surtout – cette moustache “qui nous a fait plus de publicité que s’il s’était suicidé”, plaisantera le batteur de Queen.
L’artiste est né sous l’identité de Farrock Bulsara, en 1946, sur l’île de Zanzibar. Le garçon chétif, timide, complexé par ses dents, grandit dans une famille parsie puis est envoyé dans un pensionnat indien.
La “plus grande performance de tous les temps”
C’est en 1964 qu’il débarque à Londres avec sa famille. En Angleterre, il rencontre des membres du groupe Smile, qu’il intègre avant de remplacer le chanteur et de lui donner le nom de Queen, et de l’emmener au sommet grâce à ses shows sur scène. En 1985, la prestation du groupe à Wembley lors du Live Aid est tout simplement qualifiée de “plus grande performance live de tous les temps” par la BBC.
Dans la vie privée, Freddie Mercury est aussi discret qu’il est expansif sur scène. Si discret qu’il a voulu reposer dans un endroit secret. Une seule personne sait où sont les cendres de la star : Mary Austin, une femme qu’il a aimée, qu’il a même demandée en mariage. Les noces n’ont pas été célébrées, mais Freddie Mercury ne s’en est jamais éloigné. C’est d’ailleurs à elle qu’il lègue la plus grande partie de sa fortune, en lui demandant donc de taire le lieu où il repose.
Lui ne s’est jamais tu… 27 ans après sa mort, les tubes de Queen continuent de résonner à la radio et dans les plus grands stades, faisant mentir celui qui comparait ses titres “à des rasoirs jetables qu’on écoute puis que l’on jette”.
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