[ad_1]
Toutes les espérances ont été dépbadées. La première journée de la dispersion aux enchères à Paris d’une partie de la bibliothèque de l’ancien président François Mitterrand, rbademblant plus d’un millier d’ouvrages de littérature du XXe siècle, a remporté un vif succès, bien au-delà des estimations, selon la maison de ventes Piasa.
Lundi 29 octobre, quelque 330 premiers lots ont été adjugés pour la somme de 570.000 euros (hors frais). Une deuxième vente, mardi 30 octobre, concernera près de 350 autres ouvrages. Ce fonds d’ouvrages modernes, en édition originale pour la plupart, appartenait, depuis la mort de l’ancien chef de l’État, au fils cadet de François Mitterrand, Gilbert.
Un exemplaire original datant de 1937 de Comme le temps pbade de Robert Brasillach, estimé entre 5.000 et 8.000 euros, a été adjugé trois fois plus : 24.000 euros (hors frais). La première édition de La Colline inspirée de Maurice Barrès a trouvé preneur à 5.500 euros (hors frais), plus de quatre fois l’estimation haute.
“À François Mitterrand souvenir d’un compatriote”
Considéré comme l’un des écrivains préférés de l’ancien président, Jacques Chardonne occupe une place de choix dans sa bibliothèque. “À François Mitterrand souvenir d’un compatriote“, écrit Chardonne dans l’exemplaire de Lettres à Roger Nimier adjugé lundi 1.600 euros (hors frais), inférieur toutefois à l’estimation bbade de 2.000 euros.
Parmi les clous de la vente, un exemplaire des Justes d’Albert Camus (5.000-8.000 euros) que le futur prix Nobel de littérature adresse “à Monsieur le ministre de l’Intérieur… en souvenir d’une juste cause”, est parti à 16.000 euros (hors frais). François Mitterrand avait été nommé ministre de l’Intérieur par Pierre Mendès France en 1954. La “juste cause” évoquée par Camus rappelle les liens tissés entre les deux hommes dans la Résistance sous l’occupation nazie.
Lire la suite
Source link